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l’Orégon,[1]dans les États de Wisconsin, de Minnesota, de l’Iowa, du Texas, du Nouveau-Mexique et, en dernier lieu, dans le Kansas et le Nebraska.[2]. À une époque récente et même depuis que j’habite l’Amérique, tous ces États et ces Territoires formaient encore le domaine exclusif des Indiens. À mesure que les blancs viennent s’y installer et s’y multiplient, les indigènes disparaissent et s’éteignent.

Le R. P. Félix Martin m’a écrit récemment du Canada les lignes suivantes : «  Les missions sauvages sont presque réduites à rien. Elles suivent


    le 9 septembre 1850. — Capitale, Great Salt Lake City, capitale des Mormons  ; superficie, 109, 600 milles carrés  ; population (en 1870), 86, 921 habitants, sans compter les Indiens. (Note de la présente édition.)

  1. Orégon. Le sud de cette contrée fait partie des États-Unis, tandis que le nord, à partir du 49e degré de latitude nord, est aux Anglais depuis 1846. La Nouvelle-Bretagne, les montagnes Rocheuses, la Californie et l’océan Pacifique servent de bornes à ce vaste pays à peine exploré au xviiie siècle. — Organisé en territoire le 14 août 1848  ; admis dans l’Union le 14 février 1859. Sa capitale est Salem. Sa superficie est de 95, 274 milles carrés. Sa population (en 1870) était de 90, 922 habitants. (Note de la présente édition.)
  2. Au 1er août 1854, il n’y avait, dans le Kansas et le Nébraska, ni bourg, ni village de blancs  ; au 30 décembre de la même année, déjà trente à quarante sites avaient été choisis pour bâtir immédiatement des villages et même des villes. On y travaillait déjà à toute force dans un grand nombre d’endroits  ; on construisait des maisons, on établissait des fermes. Tout est vie et mouvement dans ces contrées vierges.