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votre côté mes affections, désirant de tout mon cœur que vous soyez à jamais l’unique objet de mon âme ; mon Dieu, faites-moi miséricorde. Ainsi soit-il.


Au commencement de la Messe.

TRès-doux Jésus ! je me prosterne en toute humilité à vos pieds, désirant les arroser et laver de mes larmes pour le déplaisir des péchés que j’ai commis contre votre divine Majesté ; vous suppliant d’avoir pitié de cette pauvre et chétive créature rachetée par votre précieux Sang : ne la punissez pas selon ses mérites.

Seigneur, je reconnois mes fautes et m’en repens de bon cœur. Je vous en demande très-humblement pardon me proposant, moyennant votre sainte grâce, de me garder mieux à l’avenir de retomber en de telles offenses, de tâcher avec toute diligence d’être mieux sur mes gardes, et de vous aimer de toutes les forces de mon âme. Ainsi soit-il.

Puis vous direz le Misereatur et le Confiteor, après le Prêtre.


A l’Introït de la Messe.

O Dieu Éternel ! je me réjouis de ce que vous êtes seul celui qui est, et que pas un n’ait l’être que par vous. O grandeur infinie ! vous savez bien ce que vous êtes et ce que je suis ; vous êtes tout et je ne suis rien, et cependant vous me cherchez.