Page:De Rives - Le Chevalier Falardeau, 1862.djvu/15

Cette page a été validée par deux contributeurs.
16
le chevalier

C’était en été ; il faisait bien chaud ; les sueurs inondaient son visage.

Quand arriva l’heure de midi, et que le soleil eut atteint toute sa hauteur, pressé par la chaleur et encore plus par remords de sa conscience, il fut bien près de retourner.

Enfin, après avoir marché longtemps, il arriva sur les bords d’une rivière, à la tête d’un pont, bâti dans les terres : c’était la rivière Jacques-Cartier.

Las de fatigue, il s’assit quelque temps pour boire sa sueur, et se désaltérer.

Après avoir grignoté son mor-