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ARCHIT BCTUllE HYDRAULIQUE.

le canal d. Le gas aqueux continuant d'entrer en V, qui ne cesse point d'être ouvert, trouve l'ouverture V fermée, pénètre dans le canal r/, et n'ayant aucune issue par l'ouverture V", passe en entier dans la partie supérieure du cylindre : pendant ce temps, la vapeurquiétoitcnB'sortantpar^, pénètre en V", qui est toujours ouvert, et va se condenser vers la soupape j. Par ce moyen, lava- peur qui entre en 13, agit avec tout son effort sur le piston X,

qu'elle fait descendre , et qui reproduit en descendant, des effets égaux à ceux qu'il avoit opérés en montant. Le piston étant par- venu au point le plus bas de sa course, le robinet gh qui ferme l'ouverture V et le robinet g' h' qui ferme l'ouverture V" re- viennent chacun à leur première situation, et ainsi de suite.

1347. L'étendue de la marche du piston doit être telle que les ouvertures des canaux d et d' , placés du côté du cylindre, ne soient jamais fermées par le piston.

1048. L eau de condensation abandonne de l'air, et produit un gas aqueux, comme on a vu art. (i34a);, pour le cas de la Jig. 194 : l'air et l'eau sont enlevés par des moyens semblables à ceux que représente cette figure, et que nous décrirons quand il en sera temps. On voit que, dans la machine que nous ve- nons de décrire , l'injection et la condensation ont continuelle- ment lieu, la soupape d'injection ne cessant pas d'être ouverte.

1349. " cst presque inutile de dire que le mécanisme inté- rieur est mu par des moyens analogues à ceux de la fig 194» en sorte qu'on n'a besoin d'agents étrangers au mécanisme de la machine, que pour entretenir le feu. Description i35o. La figure 196 donne une idée du mécanisme au moyen J~£î «Tu duquel la machine à feu à double effet, produit le mouvement tu de rotation. O est l'extrémité du balancier, et C le centre du

moyen dique! . . 1 • 11 i f T» J

i* machine à mouvement de rotation qu on veut produire : 1 extrémité xi de ^"d.'iii ei{ '\è la verge RQ est assujettie dans un point de la circonférence

mouvement de ruutioii.

tu, de manière que le mouvement alternatif de l'extrémité Q qui fait hausser et baisser le point R, détermine la rotation de tout l'équipage auquel le mouvement de ce point R est assujetti. Lorsque la direction de l'impulsion ou de la traction passe par le centre C, l'énergie pour faire tourner est nulle; mais le volant VO, qui, par la rotation antérieure, a acquis une quantité de mouvement qu'il conserve, détermine le mouvement en cet instant, et fait dépasser au point R le petit espace dans lequel le moment de l'impulsion est nul. Le volant VO a été imaginé par un Anglois, fabriquant de