5j?. AU CUITE C TU 11 E HYDRAULIQUE.
dans la suite. Il fit plusieurs autres observations dont nous ne pouvons pas nous occuper à présent, mais dont les artistes doi- vent lui savoir d'autant plus de gré que ces observations sont difficiles à faire, lorsqu'on n'a que peu d'instants pour examiner une machine masquée par les distributions d'un bâtiment qui en isolent les différentes parties, même extérieures, et empê- chent qu'on ne puisse en saisir la correspondance, l'ensemble et l'effet général. M. le chevalier de Bettancourt conclut néan- moins de ses observations que le piston du cylindre devoit être poussé avec le même effort, soit dans sa descente, soit dans sa montée ; et ce résultat lui fit découvrir le double effet qui con- stitue essentiellement la nouvelle perfection ajoutée aux ma- chines à feu par MM. Wats et Bolton. Modèle bit M. le chevalier de Bettancourt, de retour à Paris, fît exécuter un Sucf* îïZ modèle de machine à feu à double effet , sur l'échelle d'un pouce •«jwrt. «iv- pour pied. Les expériences faites avec ce modèle ont toutle succès cipe.ldopléet qu'on peut désirer, et ont été vues avec le plus grand intérêt par «™d' é pa" les artistes et les savants de la capitale. Le mécanisme intérieur, mm. renier. au moven duquel la double injection s'opère, est entièrement de l'invention de M. le chevalier de Bettancourt ; et quoiqu'il ignore si ses procédés sont les mêmes que ceux de MM. Wats et Bolton, vu le secret que lui en ont fait ces derniers, il a tout lieu de croire que les artistes anglois n'ont pas atteint un plus grand degré de précision et de simplicité. C'est dans cette con- fiance que MM. Perrier, excellents juges en pareille matière, se sont déterminés à faire construire une machine à feu à double effet, et conforme au modèle de M. le chevalier de Bettancourt: cette machine, destinée à faire mouvoir des moulins, doit être en activité au commencement de l'année 1790. Deirription io^6. Nous ne donnerons point encore la description de la fj£7 "double machine à feu à double effet, que nous décrirons dans la deu- "wuiondeM x * cme P art i c de cet ouvrage , avec tous les détails nécessaires. io chVv.iierde II est cependant utile que nous donnions à nos lecteurs une idée Betuncoun. ^ c | a man [ ere d on t la double injection peut être appliquée à une machine à feu. Pour cela nous avons choisi le mécanisme représenté parla fis. iç5, n° i.'Ce mécanisme, de l'invention de M. le chevalier de Bettancourt, n'est pas celui de son mo- dèle; mais il n'en est pas moins susceptible d'être appliqué à une machine a feu, et, vu sa simplicité, il est plus propre que i'autre à remplir l'objet d'instruction que nous avons ici en vue. Lavapeur vient àl' ordinaire delà chaudière, qu'on asupprimee
