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SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEUllS. 5jl

jectîon, doivent passer du côté de v'". Le piston X', par son as- cension , fait passer l'eau des injections antérieures au dessus de la soupape /, de là elle est conduite par le piston X"en K", où elle peut rentrer dans la chaudière par le tuyau gg'.

134.2. On a des moyens pour diminuer à volonté l'ouverture Moyeu i* de la soupape y, et modérer par là la rapidité de la conden- "^"".{j^ît sation de la vapeur : on diminue ainsi la vitesse de la machine: tous ces objets seront détaillés à leur place.

i343. Cette machine, ainsi que celle de la fi g. 192, n'exige, pour son mouvement, que l'entretien du feu qui est sous la chaudière , tout le reste s'opérant par le mécanisme même de la machine, ainsi qu'on le verra dans la suite.

i344« Le lecteur observera dès à présent une différence très remarquable entre la machine de Newcomen et celle qu'on £? r * r Y« W .L vient de décrire - qui consiste en ce que, dans la première, la des- cbiBwd,N «7:

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cent» du piston du cylindre est opérée par le poids de 1 at- W«n. mosphere, et que, dans celle ci, c'estl'action de lavapeur qui pro- duit cette descente. Le piston remontant ensuite par l'excès de pesanteur de la partie CQ du balancier, l'atmosphère n'entre pour rien dans son mouvement alternatif.

1 34 5. La machine qu'on vient de décrire a été apportée d'An- Comment gleterre en France, par MM. Perrier, qui l'ont fait exécuter à SittS^ÎS Chaillot depuis quelques années; et cetoit ce que nous con- ■ ,k ' x, " é , lo

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noissions de mieux jusqu en 1700. A cette époque, M. le che- marh.neiieu, valier de Bettancourt, dont nous avons déjà cité les belles C.u' ^in- expériences sur la force expansive delà vapeur, et qui est chargé w»17et*Bou par la cour d'Espagne de faire une collection de recherches et de modèles pour la perfection de l'Hydraulique, étant allé à Londres , eut occasion de visiter les machines à feu de MM. Wats et Bolton. Il vit le jeu extérieur de ces machines; mais on lui en cacha le mécanisme intérieur ainsi qu'on avoit fait à ceux qui avoient eu la même curiosité avant lui, et on se contenta de lui dire que ce mécanisme avoit plus de per- fection que celui des autres machines. M. le chevalier de Bet- tancourt observa qu'on avoit supprimé les chaînes qu'on est dans l'usage de mettre aux extrémités du balancier, et qui tiennent suspendues tant la tige du piston du cylindre que celle du piston de la pompe qui monte l'eau, ainsi le piston du cylindre et la barre destinée à produire le mouvement de rotation étoient tirés et poussés avec la même force, étant d'ailleurs assujetti» à se mouvoir verticalement par des moyens que nous décrirons

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