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ARCHITECTURE "HYDRAULIQUE.

la soupape j est ouverte. Maintenant, lorsque le piston X est

{>arvenu, comme on a vu, au point le plus haut ae sa course» a soupape j s'ouvre , l'eau jaillit par l'orifice j" , et la vapeur con- tenue dans l'espace mv" vv* B' se condense. On sait que la sou- pape t qui doit intercepter la communication entre la chau- dière et le cylindre est fermée; la soupape figurée en m, dont nous allons voir l'usage , l'est également; car pour qu'elle s'ouvrît

Î>endant la montée du piston , il faudroit que la vapeur surmontât e poids d'une colonne d'eau v"' k" , dont nous parlerons bien- tôt , et qui est toujours de plus de 3a pieds.

La vapeur étant ainsi condensée, les soupapes t' et j se fer- ment, et la soupape t s'ouvre; alors le gas aqueux qui vient de la chaudière agit dans l'espace B sur la partie supérieure du pis- ton X, et les choses reviennent au même état où elles étoient au commencement de cette description. ■flmtifîwîS Maislorsque la condensation s'est faite dans l'espace B'v' vv n m 9 l'eau d'injection quia jailli par l'orifice/', est restée dans le canal fV'/rc; cette eau s'est échauffée par son mélange avec la vapeur, et se trouve ordinairement à une température de plus de3o à ^5 degrés; de plus il y aune certaine quantité d'air dégagé de cette eau quise trouve à la même température , et déploie un ressort rela- tif à sa chaleur etàl'espace danslequel il peuts'étendre. Il s'agit donc d'ôter l'eau et l'air que l'injection a introduits dans le canal

vv" m/c'est à cet usageque sont destinées lespompesf"' v Qtflf, On conçoit aisément que , dans l'espace B' v' v v" tn t le gas aqueux

. dû à une température d'environ 40° occupe la partie supérieure , l'air est au-dessous, et l'eau d'injection occupe la partie infé- rieure; lorsque le piston X descend, le piston X' monte et tend à faire le vide au-dessous de lui; mais la vapeur contenue en BV tant par la force expansive, qui est toujours équivalente à une colonne de mercure d'environ 4 pouces, que par la com- pression du piston X qui, en descendant, diminue l'espace B', cette vapeur, disons-nous, agit sur l'eau et l'air inférieurs, ainsi que sur la soupape m; cette soupape, lors de l'ascension du pis- ton X', n'est comprimée dans le sens v'" m que par une colonne d'eau, dont la surface supérieure est au niveau du point le plus bas delà descente du piston X', et qui n'équivaut qu'à une co- lonne de mercure de quelques lignes de hauteur , le piston X' sou- tenant toute l'eau supérieure. La soupape m doit donc s'ouvrir, et l'air et l'eau introduits du côté de v" par la précédente in-