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5Ô0 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

colonne de mercure , représentant la force expansive de la peur de l'eau, peut être exprimée par l'équation suivante ,

dans laquelle

y = La hauteur de la colonne de mercure qui mesure

la force expansive.

x = Le nombre de degrés correspondant du thermo- mètre.

e = 10.

a* = o,o6883i.

A as 0,019438. A' = o,Ol349.

<r = o t o^5j6 p = 4,68608.

<r' — 0,049157 />' = 3,93a56.

Un des avantages de cette formule est de pouvoir se calculer avec la plus grande facilité ; car e étant la base du système loga- rithmique vulgaire, les termes qui composent la valeur d'y sont les nombres dontles exposants de ces termes sontles logarithmes ; et rien , comme on voit, n'est plus prompt et plus facile que le calcul de ces exposants. Il y a plus; les deux derniers termes de la formule peuvent être négligés depuis x = o j jusqu'à x= 80 car leurexposant étant négatif dans tout cet intervalle, ces termes sont de petites fractions dont la différence n'influe pas sen- siblement sur la valeur d'y. On n'a donc, depuis la glace jusqu'à l'eau bouillante , que deux termes à calculer, ce qui suffira à presque tous les besoins de la pratique.

Un autre avantage de cette formule est de présenter les ob- servations avec une précision qu'on n'auroitpas osé espérer dans des expériences d'une aussi grande étendue : on en poura juger par la table 10 placée à la fin de ce Traité , où l'on verra que les légères différences entre les résultats de l'expérience et ceux du calcul doivent être attribuées à de petites erreurs et irré- gularités inévitables dans les observations et dans la manipu- lation des instruments. Par exemple, M. de Bettancourt, en vérifiant, postérieurement à ses expériences, les divisions de l'échelle du thermomètre, s'est apperçu que, dans quelques endroiLs, elles n'avoient pas une grande exactitude , et entre au- tres