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irticu- tîiei-

SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEURS. 5l3-

cordes, sous différentes vitesses, auroit pu se déduire immé- diatement des résultats compris dans la 5 e colonne de la table gui , comme on vient de le dire , prouvent que le mouvement a été uniformément accéléré. Il suit, en effet, de cette pro- priété qu'il y a toujours eu une partie constante de la pesan- teur employée à surmonter le frottement et la roideur des cordes.

1207. « Cependant, ajoute M. Coulomb, il faut avouer qu'il ^f^f* « n'est pas exactement vrai que 1 augmentation de vitesse n'aug- « p«wfc » « mente pas les résistances dues à la roideur des cordages. Cette d«Vor- « augmentation paroît sur- tout sensible lorsque les cordes ne d "

« sont Leuducs que par des forces au-dessous de 100 livres. L'on « a estimé, par beaucoup d'essais, qu'en pareil cas, une vitesse « de 8 pouces par seconde pouvoit augmenter d'un peu plus « d'une livre les résistances ducs à la roideur de notre corde de « trente fils de carret r mais cette augmentation de résistance « paroît être une quantité constante pour le même degré de « vitesse, quelle que soit la tension; en sorte qu'elle cesse d'être « sensible sous les grandes tensions, et qu'il n'y a guère de .cir- a constances où l'on ne puisse la négliger dans la pratique : cette « augmentation, relative à la vitesse , paroît d'ailleurs beaucoup « plus grande dans les cordes neuves que dans les vieilles, dans « les cordes goudronnées que dans les cordes blanches. »

1208. M. Coulomb conclud généralement des expériences rap- . (Mvi^m portées depuis 1 art. (1174); « P é

i°. Que , relativement à la pratique , dans toutes les machines p„u 0f îïïikto de rotation le rapport de la pression ou frottement peut tou- <"74>- jours être supposé constant , et que la vitesse y influe trop peu pour qu'on doive y avoir ès^ard;

a°. Que la résistance qu il faut vaincre pour plier une corde sur un rouleau est représentée par une formule composée de deux termes; le premier est une quantité constante indépendante de

la tension et de la forme; i^L ou a est une quantité constante

que l'expérience détermine , k* est une puissance du diamètre k

de la corde , et& le rayon du rouleau; le second terme , ttl Q ou b

est une quantité constante; k" 4 à-peu-près la même puissance du diamètre de la corde que dans le premier terme; Q est la ten- sion de la corde. Ainsi on a, pour la formule qui donne la roi- deur de'la corde, tl (a -f- bQ); la puissance h-, comme on Va Tomel. Ttt