5lO t ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.
d'un axe dans sa boîte donne toujours des résultats très irrégu- liers, soit nue les surfaces soient enduites ou non enduites. On en trouve la raison dans la démonstration des formules des art. (1024 et 10^5), où l'on voit que, soit que l'axe ou la boîte se meu- vent, il faut que l'un ou l'autre se mettent dansunepositiontelle que la directiondela tangente, menée au pointdecontact, et ladi- rection de la résultante du moteur et de la résistance fassent entre elles un angle dont la tangente soit égale au rapport de la pression au frottement. Or comme il s'écoule un intervalle de temps avant que la poulie ou l'axe soient dans cette posi- tion, les premiers efforts du moteur ne sont pas les mêmes que ceux qu'il est obligé de faire ensuite lorsque la tangente ou point de contact a l'inclinaison dont on vient de parler. Exp«ri«ict» 1204. Les cxpéricneessurlaroidcur descordes que nous avons El U r eo d rdM rapportées jusqu'à présent ont été faites dans le cas d'un mou- t"!.!'^L du vcment insensible. M. Coulomb a voulu connoître si, avec une vitesse finie , l'effet qui résulte de la roideur de la corde étoit augmenté ou diminué, lls'est servi, comme à l'art. (1 192), d'une poulie à boîte de cuivre et à axe de fer, enduite de suif. Le diamètre de la poulie étoit, comme dans l'article cité, de 144 lignes , et celui de l'axe de io\ lignes; mais au lieu d'em- ployer , comme à l'art, (noci), la corde n° 1 de 6 fils decarret, il s'est servi de celle de 3o fils n° 3 , dont il connoissoit la roideur dans les vitesses insensibles par les différentes expériences qui précèdent.
La table suivante présente les résultats des expériences : on a fait parcourir aux poids suspendus à la poulie une liauteur de 6 pieds , et les temps employés à parcourir tant les trois pre- miers que les trois derniers ont été mesurés avec une pendule à demi-secondes , comme on l'a fait à toutes les expériences pré- cédentes qui exigoient la mesure du temps.
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