5o3 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.
sera la quantité qui, étant retranchée du poids additionnel
qui a mis la poulie en mouvement , donnera la quantité p — p' , on la partie du poids p employée à vaincre la roiueur de la corde et le frottement.
1 194. En calculant les valeurs de p — p', dans le cas du mou- vement, on les trouve, pour chaque expérience, peu différen- tes des poids qui ont surmonté le frottement et la roideur des cordes dans le cas de l'équilibre ou d'un mouvement très lent; ce qui prouve que la vitesse n'influe que d'une manière insensible dans le frottement.
1 1 96. Dans les 2 e et 3' expériences, où la boîte de cuivre tour- noit sur l'axe sans enduit, le frottement est un peu moindre que le j de la pression; il est plus grand dans la première ex- périence, où la pression n'est que d'environ aoo livres. Les ex- périences de la table de l'art. (1118) sur le frottement du fer contre cuivre sans enduit donnent le rapport du frottement à la pression égal ù \ à-peu-près; niais il faut voir à cet égard l'observation de l'art. ( 1 1 97 ).
1196. Les 4% 5 e et 6 e expériences, dans lesquelles l'axe a été enduit de suif, donnent à-peu-près le même rapport du frotte- ment de la pression que les expériences 9 e et 10 e de la table de l'art. ( 1 162) : ainsi ces deux genres d'expériences se correspon- dent et se servent de preuve réciproque. iur*Ciwu" 11 97- " Remarquons cependant, ajoute M. Coulomb , que, »"•"' « dans le mouvement des axes, nous avons toujours trouvé le lui 'iiej t.aî- « frottement moindre que dans celui du traîneau. Il semble en d«r ,x ;,bvlrl î i'. « effet que , dans le mouvement de rotation , les parties en con- «7Li e s " c r J c ' « fart peuvent se désengrainer bien plus facilement que lorsque « les surfaces glissent l'une sur l'autre. Voici encore unercmarque «qui distingue ces deux espèces de frottement. Lorsqu'on fait « passer plusieurs fois les lames de cuivre sur les lames de 1er sans « renouveler l'enduit, le suif s'use et le frottement s'augmente ; « l'on éprouve cet effet beaucoup moins sensiblement dans le « frottementdesaxes.Quatreexpériencesontétéfaitessansrenou- « velei l'enduit, et répétées quatre ou cinq fois chacune; le frotte- « ment, à laderniere,n'avoitpas paru augmenter sensiblement. »
i 198. Ou voit, parles 7 e , 8', 9% 10", 1 \ K et il" expériences, que le frottement dos axes de fer dans des chappes de cuivre estlx-au- COlip moins adouci par le vieux oing que par le suif; le rapport du frottement à la pression y est toujours une quantité à peu- près constante, non seulement sous tous les degrés de pression, mais encore sous tous les degrés de vitesse.
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