4$0 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.
ofcumiiouj 1145. Les seuls enduits qui puissent convenir pour climi- «lu'îel"!!."/" nuer le frottement des bois sont le suif et le vieux oing ; uub^h^ l'imile ne peut être employée que dans les métaux : comme u» »ppii<ju C . les enduits sont des corps mous , ils n'adoucissent le frotte- ment des surfaces que pareequ'ils remplissent les cavités, et qu'interposés entre les surfaces, ils les soutiennent à une cer- taine distance l'une de l'autre : de là il arrivé que, sous les grandes pressions, les enduits les plus mous sont toujours les
Ï)lus mauvais; que, sous les grandes pressions, lorsque les sur- aces de cofitact sont réduites à des angles arrondis, les en- duits diminuent très peu le frottement du traîneau : l'on re- marque encore que, lorsque le traîneau, ayant une grande sur- face de contact, a passé deux ou trois fois sur le même suif, le suif s'applique sur le madrier, pénètre dans ses pores et ne s'oppose plus qu'imparfaitement à l'engrenage des parties ; en sorte que, dans différents essais répétés sans renouveler les enduits, on trouve une augmentation de frottement très con- sidérable.
1146. Lorsque le madrier et le traîneau sortent des mains de l'ouvrier, quelque soin qu'on ait pris pour bien unir les sur- faces, en les polissant avec la varlope et une peau de chien de mer, ou même en les faisant glisser plusieurs fois à sec l'une sur l'autre, l'on trouve qu'en enduisant les surfaces, elles don- nent d'abord de grandes inégalités dans le frottement ; mais lorsqu'en enduisant de suif ou de vieux oing on fait glisser le traîneau pendant plusieurs jours consécutifs sous de fortes charges, 1 on trouve ensuite que le frottement est presque tou- jours proportionnel à la pression, et que l'augmentation des vitesses ne l'augmente que d'une manière insensible. E*p4,i«neu ' 11 47' La table suivante présente les résultats des expérien» sur 6 frotw- C es faites sur le frottement du chêne contre chêne avec un
ment du hou . .
enduit.
Frottement
