Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/490

Cette page n’a pas encore été corrigée

s.

4j6 architecture hydraulique.

/=s{M-î£(M-hS-h 7 }

donnée art. ( i i3a) , est encore , à peu de chose près , égal à o, 1 ; ainsi le frottement du chêne contre chêne , le fil de bois se recoupant à angle droit, est sensiblement le même que le frottement dans le sens de la longueur de la fibre ligneuse, ^cnurquo iiDj. M. Coulomb fait cependant deux remarques qui dis- 3untraM U <iu tinguent bien le frottement des bois glissant dans le sens de £?î«»"' r iëbou l (;ul " fil d'avec le frottement qui a lieu lorsque le fil de bois se

    • ^JJ recoupe à angle droit. On a vu, dans le premier cas, que lors-

Gi lia .c que la pression n'étoit pas énorme relativement à la surface de contact, le rapport du frottement à la pression étoit sensible- ment constant, et que, lorsque les surfaces de contact étoient réduites aux moindres dimensions possibles, le rapport du frot- tement aux pressions diminuoit lorsque les pressions et les vi- tesses augmentoient : or ces deux effets n'ont pas lieu lorsque le fil de bois se recoupe à angle droit, quoique la surface de contact soit réduite aux moindres dimensions possibles : ce qui fait voir que, quelque différence qu'il y ait eue entre les pres- sions et l'étendue des surfaces pressées, le nombre qui mesure le rapport du frottement à la pression est toujours resté une quantité constante. E*i><n«ce* 11 38. Des expériences semblables aux précédentes ont ""J'J àim- donné pour différentes espèces de bois les résultats suivants.

m

tenta B * de bois.

Remarque

Rapport du flottement à la pression.

Chêne contre sapin, o,i58 Sapin contre sapin,

Orme contre orme, o,ioo

particulière M

m

i i3p. Ces rapports sont des quantités constantes et ne ™»t\ffi£ dent point de la vitesse : l'orme fait néanmoins une exception

dépen-

. i-marrruei

lorsque les pressions sont petites; car alors le frottement aug- mente sensiblement avec la vitesse.

1140. La nature paroît, dit M. Coulomb, suivre une autre f.'"r r '»I m Inî marche dans le frottement des bois et des métaux; cette es- de*i»a«td«i pece de frottement augmente avec la vitesse de la manière

ni^uuiiUnile l . ... o

cas au m<»uve. la plus sensible.

' m"u. M. Coulomb a fait placer, sous le traîneau de i5 pouces de f* 1 '" 1 ' longueur, deux règles de fer ou de cuivre, suivant qu il a voulu essayer l'un ou l'autre de ces métaux, de 18 lignes de largeur et de i5 pouces de longueur : lorsqu'ensuite il a voulu faire des

ment, et expé- rience fti<rrtle c pece tcincnt.