SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEURS. 4°^
Coulomb, que lorsque les surfaces de bois de chêne glissent l'une sur l'autre, sans aucun enduit; le rapport du frottement à la pression est toujours une quantité constante, et que la grandeur des surfaces n'y influe que d'une manière insen-
sible.
Irrégularité» itr par
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1108. « Il y a cependant une remarque à faire, continue le in | r "£
pressions , le irottement varie a une manière très îrregunere, ,,„„. »m « suivant les positions où se trouve le traîneau: ainsi, dans la liw, • « première expérience rapportée art. ( no3), lorsque la pres- « sion étoit seulement de 74 livres , et la surface en contact de « 3 pieds quarrés; quoique j'aie trouvé moyennement le frot- « tement de 3o livres, je l'ai aussi trouvé quelquefois, après un « temps très long, au-dessous de 3o livres, et, après un temps « très court , au-dessus de 3o livres , et une fois de 55 livres , « sans que je puisse attribuer ces différences à d'autres causes « qu'à la cohésion et qu'au plus ou moins d'homogénéité des « parties en contact : mais lorsque les pressions sont de plu- « sieurs quintaux, comme dans les cinq dernières expériences, « ces irrégularités cessent d'avoir lieu, ou au moins, étant pro- c* bablement indépendantes des pressions, elles cessent d'être « sensibles. C'est là la raison pour laquelle nous avons toujours « trouvé plus d'exactitude dans les essais des trois dernières « expériences où la surface de contact est très petite, que dans « ceux des trois premières où la surface de contact est de 3 « pieds; c'est ce qui jusqu'à présent a dû jeter de l'incertitude « sur les essais faits en petit. »
11 oc?. Les rapports moyens du frottement à la pression, m * T ™™$ donnes par les expériences faites par M. Coulomb sur diffé- férente» espe- rentes espèces de bois, sont en résultat, Jumi^ïî Chêne contre chêne, o,43 rumuri.utr.
îene contre sapin , o,65 sue^u.
Sapin contre sapin , 0,56 Orme contre orme, 0,47 1110. Dans toutes les expériences qui précèdent, le frotte- Experi^wi ment se faisoit suivant le fil du bois. M. Coulomb a essayé de Eô^mênt' u déterminer le frottement en posant les règles attachées au traî- j^rtf** neau par le travers du traîneau, en sorte que, dans le mouve- ment du traîneau, le fil de bois des règles se trouve former un angle droit avec le fil de bois du madrier dormant : il a résul- té de ces expérience qu'à égalité de pression et de surface, le Tome 1. Nnn
