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4Ô2 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

diamètre, et qu'on ne peut obtenu* par la première méthode sans employer un contre-poids pour soutenir le poids du rou- leau; ce qui, en multipliant les forces, jette nécessairement de l'incertitude dans le résultat des expériences.

1098. L'établissement consiste en deux tréteaux de 6 pieds de hauteur {fig. i83, n" 1 et a), solidement assis, et sur lesquels on a posé deux pièces de bois équarries ; sur ces deux pièces de bois, on a fixé deux règles de chêne DD, D'D', dressées à la varlope, et polies avec une peau de chien de mer; on a fait tourner avec soin deux cylindres de bois de gaïac , l'un de 6 pouces de diamètre et l'autre de deux pouces; on a fait éga- lement exécuter au tour plusieurs cylindres de bois d'orme de- puis 2 jusqu'à 12 nouées de diamètre.

Ces préparatifs laits , pour trouver d'abord le frottement des rouleaux, on les a posés sur les deux règles de chêne, de ma- nière que leur axe se trouvoit, ainsi qu'on le voit (n'a), per-

Ï>endiculaire à l'alignement des règles, dont on avoit arrondi es arêtes; les deux règles étoient parfaitement de niveau; l'on suspendoit, des deux côtés du rouleau, des poids de 5o livres, avec des ficelles très flexibles de 2 lignes de tour. Au moyen de plusieurs ficelles distribuées sur les rouleaux et chargées chacune de 5o livres de chaque côté , l'on produisoit sur les

  • règles une pression déterminée ; on cherenoit ensuite , au

moyen d'un petit contre-poids que l'on suspendoit alternati- vement des deux côtés du rouleau, quelle etoit la force né- cessaire pour lui donner un mouvement continu insensible.

1009. Le frottement des rouleaux étant évalué par la mé- thode précédente, il a été aisé d'en tenu compte, lorsqu'on a substitué aux ficelles flexibles , des cordes dont il s'agissoit de déterminer la roideur; cette détermination a été faite de la même manière que celle du frottement, en suspendant alternative- ment des poids de chaque côté du rouleau, jusqu'à ce qu'on lui donnât un mouvement continu insensible. Mr^Z? 1100. Il est important de remarquer que cette seconde ma- uti obtenu, niere d'évaluer la roideur des cordes fournit des résultats di- Kutrla", ° P U rectement applicables aux formules des art. ( 1001 et 1022) , c'est Kff ptiu ' à dire que les poids qui donnent au cylindre un petit mouve- ment, sont précisément égaux à l'augmentation de résistance, provenant de la roideur de la corde, et évaluée dans la direc- tion de la portion de corde, à laquelle est appliquée la résis- tance qui représente l'effet utile de la machine. On voit, en effet, que le second appareil se rapporte à la //g. 166, et, par