SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEURS. 461
de l'axe AA', n° 2, qui porte la poulie, est tourné avec soin; mais ses deux extrémités sont équarries, entrent dans des inor- toises, et se fixent solidement aux deux pièces de bois BB, BB'.
Pour crue les expériences soient régulières, il faut que l'axe soit pose horizontalement, et la poulie exactement centrée; autrement elle varie dans ses mouvements de rotation , et se jette à droite et à gauche, contre les pièces de bois.
1094. Lorsqu'on veut déterminer le frottement de l'axe, qui se trouve, dans cette expérience, joint aux forces nécessaires pour plier la corde, l'on ajoute alternativement, de chaque côté, un petit poids p (*). On donne ensuite un mouvement insensible, et on observe en demi secondes le temps que le poids P -+-p emploie, en tombant de 6 pieds, pour parcourir les trois premiers et les trois derniers pieds de sa chute.
1095. M. Coulomb a employé deux sortes d'appareils pour d ^"iu rtrt faire des expériences sur la roideur des cordes ; le premier est r ur '« **p?-
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celui de M. Amontons. Voici en quoi il consiste. i-
A une poutre AA' (fig. 182 , n 0 ' 1 et 2 ) est suspendu , au moyen dT'ar! \m™.
dc deux crochets et d'une corde d b a a' b' d' , un plateau BB' Vf. 'Ï!
chargé de gueuses de 5o livres; le cylindre b b' est enveloppé ,f : m,,:ce dcr - Py 1 • » • » i» • nier * ert ctt
par la corde comme on Je voit n" 2 , ou 1 on voit en même ™*">e rcm P .< »
temps un petit bassin de balance Q, soutenu par une ficelle frottement du
très flexible, qui enveloppe le cylindre; ce bassin est charge de i ,r,niicr e*"'»<
poids jusqu'à ce qu'il fasse descendre le rouleau.
1096. On voit que chaque corde soutient la moitié de la charge , et que les poids du petit bassin Q sont uniquement em- ployés à plier la corde autour du cylindre qu'elle enveloppe; il est évident qu'on doit ajouter à la somme de ces poids la moitié du poids du cylindre bb'. Lorsque le poids de ce cylindre est considérable, on peut le soutenir au moyen d'un petit contre -poids <p et d'une ficelle qui passe sur une petite poulie n ( n* 2 ) attachée à la poutre AA'. On a ensuite égard à ce petit contre- poids dans la réduction de la charge du petit bassin Q.
1097. La seconde méthode employée par M. Coulomb pour déterminer la roideur des cordes, et qui lui a servi en même temps pour déterminer le frottement des cylindres qui roulent sur ctes plans horizontaux, est plus directe que celle de M. Amon- tons : elle a d'ailleurs l'avantage de faire connoître les forces nécessaires pour plier une corde sur un rouleau d'un pied de
(t) Dans chaque expérience, il faut alternativement observer, avec nne petite charge, p , iea chûtesde chaque côté de la poulie} on prend la moyenne entra ces deux observations.
