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SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEURS. 43o.

ainsi nommant K ce diamètre, on aura Aa = , b et p étant des quantités à déterminer par expérience , et l'équation de l'art. ( 1001 ) deviendra, en nommant R le rayon de la poulie,

^ n *

1021. Mais on no considère, dans cette expression, la roi- Cuu for™, deur de la corde que comme provenant de la tension Q ; et ]Vdw7£ cependant la corde a, par son ourdissage , et indépendamment ft-EÏK de toute tension étrangère , un certain desré de roideur qui,

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en supposant toujours ri constant, oppose une résistance con- uiièucure. stante et additive à la résistance provenant de la roideur occa- sionnée par la tension Q (*). Cette résistance constante peut être supposée comme la première proportionnelle à une puis- sance fx du diamètre de la corde , ou = a¥f. Observons ensuite que si on diminuoit le diamètre du rouleau, la courbure de la corde pliée et la résistance due à la roideur qu'elle acquiert par sa fabrication augmenteroient d'autant; et nous aurons,

pour la valeur absolue de cette résistance,

1022. Cette quantité 1^1, ajoutée à la quantité Q/ ^ M trouvée précédemment, donne, pour la résistance totale duc à la roi- deur de la corde, l'expression {a -4- bQ). Ainsi lorsque, dans

l'effet d'une machine, on voudra y avoir égard, il faudra sup- poser qu'au point où la corde s'enroule, il y a une résistance

  • £. (a -4- bQ), agissant dans la direction de la corde, et suppo-

sant à l'action du moteur avec une énergie qui dépend de la construction de la machine , et du point où s'exerce l'effort

îif (a -+- bQ ). Les quantités a, b et p sont, ainsi qu'on l'a dit,

à déterminer par l'expérience , qui en même temps justifiera la forme de la fonction que nous venons d'adopter pour éva- luer la roideur des cordes.

ioa3. Nous pouvons maintenant trouver des formules pour Du frott*- exprimer les conditions physiques de l'équilibre dans les ma- JToXÎmpie* chines de rotation : nous commencerons par la poulie, qui est l'espèce de levier dans lequel les distances perpendiculaires du

(*) M. Coulomb est le premier qui ait fait cette intéressante remarque.