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SECTION V. DES MACHINES ET DES MOTEURS. 433

et r le rayon de cet axe; les moments des frottements seront t> et />'; et comme c'est la résistance due à ces frottements qui tient les centres de gravité des poids 1* et Q écartés de la verti- cale des quantités V>b et Aa, on doit avoir P X Bb = rt*' et Q X

Aa= />; ainsi l'équation P — Q = QxA *^ PxB * , donnée art. (i ooo), se changera en P— Q =^-, qui, en faisant BC=R, devient

1 — v — — — •

1004. Les quantités /u et p ne peuvent pas être fort différen- tes l'une de l'autre; car leur différence n'est qu'une fraction de la quantité dont P doit surpasser Q pour vaincre le frottement: ainsi on peut faire /a H-/*' = 2^*, et l'équation précédente de- vient P — Q =

1005. Si on suppose que le frottement est égal à la pression multipliée par un nombre constant y, alors on aura p= /'P, et

l'équation précédente deviendra P — Q =

1006. Nous allons passer maintenant à une théorie plus dé- taillée du frottement et de la roideur des cordes dans les machi- nes, dont les différentes espèces seront rangées dans deux clas- ses générales ; savoir , le plan incliné et les machines de rota- tion: nous donnerons ensuite le détail des expériences propres à rendre applicables à la pratique les formules données par la théorie.

Théorie de l'équilibre et du mouvement dans le plan incliné, en ayant égard au frottement.

1 007. L'équation de l'art. (004) contient la relation entre une • D,?,er "' în «*

, / 1 , . V/'{ . , lion générale

puissance horizontale P et un poids Q , qui se meut ou tend à «f"***" se mouvoir sur un plan incline , misant un angle «r avec la ver- m kpEîi in- ticale. / est le nombre par lequel il faut multiplier la pression \ n Tôll pour avoir le frottement, yb et la résistance constante prove- ITT ï *

  • ... 1». • t 1» 11 1 1 ladUéience.

nant soit de la cohésion, soit de 1 adhérence, que nous nomme- rons A.

Supposons que P, qui, dans le cas du mouvement, doit re-

Î>résenter l'effort du moteur, ait une direction qui fasse, avec la ongueur du plan incliné, un angle *•; on voit aisément que la partie de l'effort qui s'exerce dans une direction parallèle au

Ï)lan incliné est égale à P cos. et que la partie du même ef- brt qui s'exerce dans une direction perpendiculaire au plan incliné est égale ait P sin. *; le signe supérieur servant pour Tomel. D Iii