Page:De Prony - Nouvelle architecture hydraulique, Première partie, 1790.djvu/420

Cette page n’a pas encore été corrigée

4o6 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

sensiblement proportionnelles aux quarrés de ces vitesses; ce qui est suffisamment conforme à la théorie.

'2°. Que les résistances directes et perpendiculaires des surfaces planes synt sensiblement proportionnelles ( pour une même vi- tesse) aux étendues de cette surface ; ce qui est encore assez conforme à la théotie.

Ô ". Que les résistances qui proviennent des mouvements obli- ques ne diminuent pas, à beaucoup près, toutes choses égales a ailleurs 9 dans la raison des quarrés des sinus des angles d'inci- dence ; que par conséquent , sur ce troisième point:, la théorie ordinaire de la résistance des fluides doit être entièrement aban- donnée lorsque les angles d'incidence sont petits, puisqu alors elle donnerait nécessairement des résultats très fautifs. On voit aussi qu'elle ne peut pas être employée pour trouver le solide de la moindre résistance , ni en général pour déterminer aucune courbe propre à remplir un objet proposé , puisque , dans ces sortes de problèmes, la loi de la courbure est un élément inconnu: mais pour les cas où les angles d'incidence seroient grands , comme dans l'intervalle de 5o à 90 degrés, on peut employer la théorie ordinaire comme un moyen d'approximation , en obser- vant quelle donnera , pour les résistances , des quantités un peu moindres qu'on ne les trouverait par l'expérience, et d'au- tant moindres, que les angles s'éloigneront davantage de 90 de- grés.

4°. Que la mesure de la résistance directe et perpendiculaire d'une surface plane , dans un fluide indéfini, est le poids d'une colonne du fluide qui a pour base cette surface, et pour hauteur la hauteur due à la vitesse.

q5i. Les expériences sur la résistance des fluides dans les liere it «*p4> canaux étroits ont conduit M. 1 abbé Bossut à des conclusions rfcMUDc* dei qui intéressent particulièrement la navigation , et dont nous ïà'uuxtrp.'ts nous occuperons dans la suite. Nous nous contenterons de £ï!!ZJl Je c * tt>r cc ^ c q LU est relative à la résistance de l'eau dans un l'eau t|<.i touie coursier.

Oanj un cour- r t • . i «7

.ier. La résistance ou la percussion, dans un coursier qui conduit

Veau contre les ailes d'une roue, est plus grande , et à- peu- près double de celle qui a lieu dans un fluide indéfini. b^pwMjS! 9^2. La question de la résistance oblique des fluides ne for- I e n.ar.,..ij de moit pas l'objet lembert, le ma obii. lu « Uci A avoient traite<

portance de cette théorie , MM. l'abbé Bossut et le marquis

Con

t moit pas l'objet principal du travail fait en 1776 par MM. d'A- îlbt'iwÛÎ lembert, le marquis de Condorcet , et l'abbé Bossut : ils ne

»urla ri'-Mtan-

traitée qu'ineidentcllement ; mais à raison de l'im- de cette théorie , MM. l'abbé Bossut et le marquis do