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SECTION IV. DE L'HYDRODYNAMIQUE. ^o5

<t plus ou moins grande, et que la proue solide a plus ou moins « de largeur ; de plus , le fluide s abaisse vers la partie posté- « rieure du bateau : ce double effet est d'autant plus sensible , « toutes choses égales d'ailleurs, que la vitesse est plus grande. « Ainsi l'augmentation de vitesse doit faire augmenter la résis- « tance que le bateau éprouve à diviser le fluide.»

947. Ces réflexions de M. l'abbé Bossut viennent à l'appui < *£ rT * de la théorie de don George Juan ; car elles tendent à corriger, u tuon* d'api es l'expérience, les formules ordinaires, d'erreurs pro- gejuM. Gcor " dûites par des effets ou circonstances physiques qui entrent essentiellement dans la composition des formules de l'auteur espagnol. Ces effets sont la dénivellation du fluide à l'avant et

à l'arriére du corps, qui, comme on a vu (008), servent à dé- terminer les constantes des intégrales qui uonnent la pression des surfaces.

948. La loi du quarré des vitesses étant ainsi établie pour Ex^.ience. une même surface, M. l'abbé Bossut examine si les résistances, i'ums Je aillé- sous une même vitesse, suivent les raisons des surfaces. Il fait ^"[ c Jn"mé»e une distinction entre les surfaces également ou inégalement vîu " e - enfoncées dans le fluide ; il trouve , eu égard aux remous ou dénivellations, que, pour les premières , la résistance augmente

dans une raison un peu plus grande que n'augmente l'étendue de la surface, et que le cas contraire a lieu pour les secondes.

949. M. l'abbé Bossut cherche ensuite à déterminer, par le n ^ aleur r i " J j|" moyen de ses expériences, quelle est la valeur absolue de la P.bw 1 "

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résistance perpendiculaire et directe qu'éprouve une surface dinoM» p£

3ui se meut parallèlement à elle-même. Il a égard , dans celte JS^SL. étermination , au frottement et à la résistance de l'air, et la P Une - conclusion de ses comparaisons et de ses calculs donne, en der- nier résultat, une mesure de la résistance cherchée, conforme à celle qu'on déduiroit de la première des formules de l'arti- • cle (938) ; ainsi ce résultat est que , dans la pratique , on peut supposer, sans craindre d'erreur sensible, que la résistance perpendiculaire et directe d'une surface plane qui se meut pa- rallèlement à elle-même dans un fluide indéfini, est égale au poids d'une colonne du même fluide , laquelle auroit pour base la surface choquée, et pour hauteur celle qui est due à la vitesse avec laquelle se fait la percussion.

95o. Enfin sa conclusion générale des expériences faites sur Omcta*» la résistance des fluides indéfinis est, •$£mÎL m i°. Que les résistances qu'éprouve un même corps de figure ï't^ÊSE quelconque qui divise un fluide avec différentes vitesses , sont

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