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SECTION IV. Dl L'HYDRODYNAMIQUE. 4°^

Bossu t, d'examiner les moyens Je perfectionner la navigation dans l'intérieur du royaume, et ils regardèrent le problème de la résistance des fluides comme le premier et le principal objet de leurs recherches. Ils firent en conséquence des expériences, à Paris, sur une grande pièce d'eau située dans l'enceinte de l'Ecole militaire, pendant les mois de juillet, août et septem- bre de l'année 1776. Ces expériences ont été rédigées par M. l'abbé Bossut, et publiées, en 1777, avec tous les détails né- cessaires pour en faciliter l'intelligence et l'application : elles ont pri divisée* tance

dans des canaux étroits.

oi-5. Tour faire ces expériences , on a fait courir successive- Comm«t ment sur 1 eau plusieurs bateaux ou vaisseaux de différentes ont iu dimensions et de différentes formes, et on a mesuré le temps Ks ' de leur mouvement avec une pendule à demi -secondes. Ce mouvement étoit produit par la 'descente d'un poids qui, au moyen d'un cordon et de différentes poulies de renvoi , faisoit avancer le bateau. On conçoit aisément que le mouvement de- voit être accéléré dans les premiers instants de la descente du poids ; mais bientôt le bateau acquéroit une vitesse telle que la résistance de l'eau, relative à cette vitesse, se trouvoit en équi- libre avec la force motrice du poids duc à la pesanteur, le frot- tement, la résistance de l'air, etc.; ce dont on jugeoit en com- parant les espaces parcourus avec les temps employés à les par- courir: le mouvement devenoit alors sensiblement uniforme, et la résistance de l'eau avoit pour mesure le poids employé à

Sroduire le mouvement, moins les petits obstacles provenants e la machine et de la résistance de l'air.

Les chapitres II, III et IV, de l'ouvrage publié en 1777, con- Drimiu dt> tiennent les résultats absolus des expériences. Le chapitre V contient la comparaison de ces résultats avec ceux donnés pai la théorie ordinaire. On y trouve deux tables , dont les qua trîeme et cinquième colonnes présentent les résistances calcu- w"*»*?*" lées et les résistances observées. Les calculs sont faits en pre- l5fc[i c l! nant, pour chaque bateau, une des résistances observées qui lui d "

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sert a unité ou de base, et de laquelle on déduit toutes les au- p*r u thiom très , dans l'hypothèse que les résistances sont comme les ° r quarrés des vitesses. Les résistances ainsi déduites différent généralement assez peu des résistances observées : on en pourra juger par la table suivante, qui contient les rapports entre les

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