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I re TARTIE. PRINCIPES DE LA MECANIQUE. ^

On voit encore que si les forces P et Q agissent sur Je point p{mr Ça " d ^ A dans les directions AB, AC , et la force K dans la direction DA, r >m :<•"""* le point A restera absolument immobile, puisque ce cas se re- r^ie immobile, duit à celui de deux forces égales et directement opposées.

45. Si le-corps A, au lieu d'être mu par l'impulsion de deux r ^'_ forces qui tendent à lui donner un mouvement uniforme, étûit «mUi

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livré à 1 action de deux puissances qui tendissent à le faire mou- S X voir d'un mouvement uniformément accéléré, et agissant tou- „ u ^ x p,m " jours parallèlement à deux lignes données de position, son mou- vement seroit rectikigne dans le cas précédent, et de plus uni- formément accéléré.

Eu effet, que les lignes AB, AC {fis* 12), représentent, en quantité et en direction, les forces motrices (,jo) qui animeroient le corps A, en vertu de chacune des puissances qui agissent sur lui, la diagonale Aa représentera, en quantité et en direction, la force motrice résultante des deux composantes AB, AC. Au bout de l'instant dt, le, mouvement sera accéléré par deux nou- velles forces motrices égales et ayant des directions parallèles à celles des premières (liypoth.) qui seront par conséquent re- présentées par les droites ah, ac, égales à aC et aB, et prises sur leur prolongement. Ainsi la nouvelle résultante sera la dia- gonale aa' égale à a A et prise sur son prolongement : il en sera évidemment de même pour tous les instants suivants : donc les forces motrices, ou les accroissements instantanés de quantité de mouvement, seront tous égaux, et tendront à faire mouvoir le corps dans la même ligne droite.

Les forces mot rires demeurant toujours constantes, si leur di- rection varie à chaque instant, le mouvement du corps ne sera moraïamiM plus rectiligne. Cela est évident {fie. i3) : car on voit sur-le- * ue tourbt champ que si les lignes ait, ac, quoiqu'égales à AB et AC, ne leur sont plus parallèles, la diagonale a a' ne sera plus dans la direction de Aa. Il y a plus, le mouvement ne sera point uni- formément accéléré, à moins que les variations de direction fab,gac, ne soient égales et dans le même sens, auquel cas l'angle cal» sera égal à l'angle CAB.

C est ici le lieu d'observer que si un corps, se mouvant dans une direction , reçoit une impulsion perpendiculaire à cette direction, il en changera , mais que sa vitesse , dans le sens de la première direction, sera toujours la même.

Lorsque les forces motrices composantes seront variables, soit qu'elles agissent ou non parallèlement à des lignes données de position, la force motrice résultante sera généralement varia-

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