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ne dont il s'e«  enri-

SECTION IV; DE l'hYDRODTNAMIQUE. 3q5

qui résulte de la théorie, comme on vient de le voir, et comme on devoit s'y attendre d'après ce qui a été dit art. (207); en sorte que, pour avoir la mesure juste et absolue de cette résis- tance, nous devons prendre les deux tiers de ce qui résulte de la théorie.

o3a. L'auteur de Y Examen maritime a placé deux appen- B"r*fr™»«  dices «à la fin du premier volume de son ouvrage ; 1 un contient ton .<.. r h r..r. unc application de sa théorie à la résistance des fluides élasti- J* ur rLl'i»ur' ques , matière que nous traiterons dans la suite avec quelques ™? h * détails , et l'autre un examen de quelques expériences consi- n gnées dans le tome 5i des Transactions philosophiques , part 1, page 100, et faisant l'objet d'un mémoire de M. J. Smeaton, qui a pour titre : An expérimental inquiry concerm'ng the na- tural powers of water and wind to turn mills, and ot/ier ma- chines depending on a circular motion; ou Recherches expéri- mentales sur la force naturelle de Veau et du vent pour faire tourner les moulins et les autres machines assujetties à un mou- vement circulaire.

M. J. Smeaton' donne , dans le mémoire cité , la description, d'une machine de son invention, dont, il a fait usage pour dé- terminer, nar,c]cs expériences répétées, la pression qu'exerce l'eau qui, en sortant d'un réservoir par une ouverture , choque, les aubes d'une roue verticale disposée comme celle d un moulin. Sur l'axe de^ cette roue s'enveloppe une corde à la- quelle est suspendu un poids qui sert à mesurer l'effet de la machine : l'auteur, en soumettant ces matières à un nouvel examen, prouve clairement le peu de confiance qu'il avoit dans les déterminations données jusqu'alors sur la résistance de l'eau. Avant de 'commencer, il examine les différences -qui doivent résulter de fiiire les expériences avec des. modèles, où de les faire avec des machines en grand, à cause du frottement, qui, ainsi qu'on lç verra dans la suite, doit être différent suivant Jes différentes dimensions et pesanteurs des pièces qui compôr sent la machine. Pour .éviter cette difficulté v il nonne méthode très ingénieuse pour déterminer les frottements et en corriger les effets dans les expériences, afm qu'on puisse avoir confiance dans leurs résultats , autant qu'il est possible , ou au moins suffisamment pour cpnnpître la loi suivant laquelle l'eau produit son action.

Nous ne rions arrêterons pas a l'examen ou à l'a détermina- tion des presstons absolues; nous nous contenterons de '

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