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SECTION IV. DE L'HYDRODYNAMIQUE. 38/

faire ni' = o , ou k« — = o : ce qui donne, comme précé- ment, h =

Si on veut trouver quel est le point de la lace antérieure du plan QS, où la pression devient nulle, il faul, par la même

raison, faire m'=o dans l'équation m'= id ^' % (h I -h &*)\

(on donne le signe positif à v sin.0 ? (872), pareeque la face an- térieure du plan tend à s'approcher des molécules placées du côté de D) ; ce qui donne U = = o, ou A =

905. On voit donc que le fluide s'élève à la face antérieure du plan d'une hauteur PF égale à la hauteur PE dont il s'abaisse à la face postérieure. Pour avoir la pression rjui s'exerce en un point donné de PF, il faut, dans l'équation générale qui donne la pression, faire h* négative; et pour avoir la pres- sion qui, sans le vuide CEP, s'exerceroit au point correspon- dant de PE, il faut, dans l'équation générale de la pression, faire positive. Ces deux cas s'accordent à donner

™ = .in./ ('* - — r -+- — )-

906. Nous appellerons dénivellations du fluide le vuide CEP, et l'élévation ou intumescence, FPD.

907. Ces dénivellations sont celles qu'on peut remarquer tous les jours lorsque des corps se meuvent dans des fluides. Il est très aisé d'appercevoir l'élévation ou intumescence qui se forme à la partie antérieure, et la cavité ou abaissement qui a lieu à la partie postérieure. Les hauteurs verticales de ces dé- cm <Unh«tu. nivellations sont telles que nous venons de les déterminer ; mffpfiffTr mais on ne prétend pas cependant que la face qui, suivant la p*|'«»«» j*";.- tlieorie , devroit correspondre à la cavité , soit entièrement s»»"» q»'» exempte de pression , ni que l'intumescence qui lui est égale iTVéEfn»- demeure complète ou soit la même dans toute la longueur du

Slan , pareeque le fluide s'introduit dans la cavité par les côtés u plan, et s'écoule'de l'intumescence dans des directions con- traires aux premières. Il résulte de -là une augmentation de pression à la partie postérieure, et une diminution de pression a la partie antérieure : nous verrons dans la suite comment on doit, d'après l'expérience, avoir égard à ces différences.

908. Supposons qu'un plan ayant la forme d'un parallélo- gramme rectangle dont deux côtés sont horizontaux, se meut

Ccc jj

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