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section IV. de l'hydrodynamique. 379 fluides, et en cela nous prendrons encore pour guide l'auteur de Y Examen maritime, etc., cité art. (220 et 444» note). Sa théorie a été confirmée par de très bonnes expéiiences, aux- quelles il faut joindre 1 examen de sa conformité reconnue avec la marche et les autres mouvements des vaisseaux : cette théorie a d'ailleurs l'avantage de présenter la discussion de la question, avec les différentes circonstances physiques que com- porte cette question, d'en rendre raison, et cet avantage ne se trouve pas dans la théorie ordinaire. Ainsi , quoique quelques points de la doctrine que nous allons exposer puissent, comme toutes les autres parties de l'hydraulique , paroître sujets à des difficultés, nous croyons rendre un service aux lecteurs en l'ex> posant avec quelques détails, tant à cause de son utilité actuelle, que pour présenter un modèle , dont l'examen réfléchi peut fournir des vues pour reculer les bornes de la .science. Nous ne nous dispenserons pas néanmoins de parler aussi, avec l'étendue suffisante, de la théorie ordinaire du .choc des fluides, et des expériences qui y ont rapport.

069. Les recherches qui vont suivre, et qui seront d'abord relatives aux fluides incompressibles et pesants , exigent que nous ayons recours aux formules qui donnent la vitesse d'un fluide jaillissant par un petit orifice. Nous nous servirons d'abord de ces formules sans correction, vu que la correction qu'exige l'application à la pratique peut être appliquée ultérieurement , et une fois pour toutes , aux formules au choc des fluides dans lesquelles ces premières auront été employées; ce qui, dans le cas dont il s'agit, rend les corrections partielles inutiles.

870. Nous avons vu (719) que a étant un orifice in fi ni ment: petit, et h sa distance à la surface supérieure de l'eau, la vitesse w, avec laquelle le fluide jailliroit par cet orifice , est égale à v/2<p/*, ou qu'on a u a = içh.

Supposons cet orifice fermé par un plan ou lame plane ; la SJSLÎi." portion de cette lame qui se trouvera dans le plan de l'orifice Jjjj fy£? éprouvera une pression absolue », égale à afuh (55j). <T étant cio - <wr<*«»«-

1 j ». » 1 a 01 .j ° • ' 7 *lw d* sur-

la densité du fluide. Substituant dans cette expression, pour h, fa», « u »î-

sa valeur tirée de l'équation précédente, il vient ^ le *«"" id « 

jailliroit p*r

871 p = \ JW%

équation qui renferme la relation entre la pression qu'éprouve un élément différencio- différentiel de la paroi d'un vase, et la vitesse avec laquelle le fluide tend à jaillir par cet élément de surface.

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CIO -