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3?8 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

Du choc et de la résistance des fluides.

dt «Sni.lîuhi ^7" ^ ous avons vu > art.(44o et suiv.), que la nature ne déro- !i!"'u"cl- geoit jamais à la loi de continuité, dans la communication du »"L""m mn « mouvement, entre des corps de nature quelconque. Nous avons CâeJiMiiS» expliqué comment, lorsque deux masses viennent à se cho- une «Siu * H 1101 > ^ y a toujours, quelle que soit leur dureté, un temps sou- une prew.on vcn *- ^ r ^ s court, mais néanmoins appréciable (483), pendant lequel , pour arriver de la vitesse qu'elles avoient avant le choc , à la vitesse qu'elles doivent avoir après ce choc , elles

Sassent par toutes les vitesses intermédiaires. Cette propriété e la percussion ne se manifeste nulle part aussi sensiblement que dans les phénomènes relatifs au mouvement communiqué par les iluides aux corps soumis à leur action : elle n'est plus ici , comme dans le choc des corps solides, un phénomène qui échappe aux yeux, et dont le calcul peut seul constater l'exis- tence j les expériences qui peuvent nous le faire appercevoir n'ont aucune difficulté , et les occasions de les faire se présen- tent assez souvent. Ainsi l'action d'un fluide sur un corps et réciproquement, soit dans le cas du mouvement, soit dans celui de 1 équilibre, est toujours une véritable pression , et nous sub- stituerons le plus souvent ce mot à ceux de percussion, choc . ou résistance.

Réflexion $68. La théorie physico - mathématique de la percussion ,

»ur lapplica- l ï r ,10 • \ 1 ii 11 ,

ti.ndciatiiio- que nous avons donnée art. (4^0 et suiv.), étant applicable a nuhtimriqM d cs corps de nature quelconque , il sembleroit que les loix du

  • la perçus- cnoc d cs fluides devroient dériver de cette théorie comme sim-

M ( t II A U CMOC

ïi ile V P^ es cons éqHences; mais l'application qu'on en voudrait faire K2e»*^jm dans ce cas, serait sujette à bien des difficultés. La dureté du fluide devant être supposée nulle par rapport à celle du corps qn'il choque, ou par lequel il est choque, les différentes équa- tions qui donnent la valeur de la force de percussion art, (4-5i, 476, etc.), n'apprennent rien quand on y a introduit celte con- dition , quoique donnant néanmoins des résultats véritables. D'un autre côté , l'action d'un fluide sur un point d'une surface dépend non seulement de la vitesse respective de la surface et du fluide, mais encore de la quantité dont le point qu'on con- sidère est enfoncé dans le fluide ; circonstance étrangère aux questions traitées dans le chapitre cité.

Il est donc nécessaire que nous frayions une nouvelle route pour parvenir à la solution des problèmes relatifs au choc des