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SECTION IV. DE L'HYDRODYNAMIQUE. 36j

déviation, et s'en approchent avec toute leur vitesse absolue.

825. On s'est assuré , par l'expérience , que ces différents E x r #,i«,c« 

phénomènes avoient réellement lieu : de petits corps , spécifi- f^J^S

ouement plus pesants que l'eau, sont tombés verticalement «| es , in " | " ,j 1 l , os , r r 11 UijuUjvchIo.

jusqu a une distance d environ trois ou quatre pouces du plan huco. de l'orifice ; là, ils se sont détournés de cette direction, et sont venus se rendre à l'orifice, en décrivant des courbes plus ou moins obliques , suivant qu'ils en étoient plus ou moins éloi-

tnés. Voyez Y Hydrodynamique de Daniel tternuulli, sect. IV, . III; et Y Hydrodynamique de M. l'abbé Bossut, tome II, page 3.

826. Les molécules qui arrivent de l'orifice sont donc réelle- Diminution ment animées de différentes vitesses , dans différentes direc- T" l, V' t r ** Bl " tions, relatives aux différentes courbes qu'elles ont parcourues emn-cr^m..

Sour y arriver. On conçoit aisément , d'après cela, qu'elles ne tre Uu jet. oivent pas parvenir toutes en même temps à une distance dé- terminée de cet orifice ; et comme la petite adhésion qu'elles ont entre elles, provenant de la viscosité du fluide, les empêche de se séparer, le diamètre du jet doit diminuer graduellement jusqu'à une certaine distance de l'orifice , et la colonne fluide ,

3ue nous nommerons veine fluide, doit affecter jusqu'à cette istance la forme d'une pyramide ou d'un cône tronqué dont l'orifice forme la plus grande base.

827. C'est encore ce dont on s'est assuré par l'expérience : Expiée, on a reconnu que la surface de la section de la veine fluide ^LCu",! étoit, à une certaine distance, plus petite que la surface de l'ori- »uuou • ii«i. fice. Cette diminution est très sensible lorsque l'orifice est percé

dans une mince paroi : elle est moindre lorsqu'il y a un tuyau additionnel assez long pour que l'eau puisse en sortir à plein tuyau ou à gueule-bée , mais toujours assez grande pour qu'on doive y avoir égard dans la mesure des écoulements.

828. La diminution de la surface de la section de la veine c<- qu'on «p. .fluide est ce qu'on appelle la contraction de la veine fluide. %!ï^u^Z

829. La contraction a lieu non seulement pour les orifices fluid< - horizontaux, mais pour les orifices inclinés d'une manière quel- c«.te con- conque : on peut s'en rendre raison, à priori, par des raisonne- "'^"jS; ments à-peu près semblables à ceux nue nous avons appliqués !»"«foMUM»*

•n Y • 1 • 1 1 ' 1 1 orifice.

aux onlices horizontaux ; mais en ne regardant ces raisonne- ments, ainsi que nous avons fait, que comme des explications

Sropres à rendre raison, jusqu'à un certain point seulement, e divers effets sur lesquels l'expérience seule doit ultérieure- ment nous éclairer.

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