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Zll ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

^wï' 'S 68a - Lc cas où on a a = ^ // donne j = o, et alors l'eau SmumTS t *°* t monter jusqu'à la soupape dormante : celui où on a a <~h rend r négatif, et alors l'eau doit s'élever au-dessus JU ' de ecttt: soupape.

683. Lorsqu'il n'y a point d'espace entre le point le plus bas de la marche du piston et la soupape dormante , alors l'eau doit toujours monter, comme on Ta dit art. (674) : car en faisant, dans l'équation, art (677), la substitution qu'on a faite dans l'équation art. (676), on trouve E = o, c'est-à-dire qu'il fau- droit, pour que l'eau ne montât pas, que la marche du piston fût nulle.

On trouve la même chose, en faisant e = o, dans l'équation y = a — —jr~ h t car il en résulte y — a — h , valeur qui est négative, puisqu'on a h > a : ainsi l'eau parviendra toujours au-dessus de la soupape dormante quand on aura e — o. ^Secoauiwoû fa) j # Supposons maintenant que la soupape dormante est au i« n arr7tr),'!!e niveau de l'eau du réservoir, ou même plus basse, ou bien, r«c\Xn U \ïr qu'étant placée à un point quelconque, éloigné du point le plus supposée j jns j e j ;l marc } lc du piston , on est parvenu à faire monter reau

parvenue au- r ' ,1 .

dcMui d« I* au-dessus de cette soupape, et qu on veut continuer de 1 élever ■ut*. °' au moyen de l'aspiration; ces nouveaux cas, qui, intrinsèque- ment, n'en font qu'un, comportent aussi des arrêts, dans l'élé- vation de l'eau, qu'il faut examiner.

Désignons par E et e les espaces compris depuis la jonction du corps de pompe au tuyau d'aspiration, jusqu'aux points le plus haut et le plus bas de la course du piston. Nommons s la section horizontale du vuide intérieur du tuyau d'aspiration , y la distance de l'extrémité supérieure de ce tuyau à la surface de l'eau qui y est renfermée , et a la distance du même point à l'eau du réservoir.

Lorsque le piston est baissé, l'air qui est renfermé au-dessous, tant dans le corps de pompe que dans le tuyau d'aspiration , est de l'air naturel qui occupe un espace égal àe-t- sy. Le piston venant ensuite à être levé, cet air naturel se dilate, il se fait une ascension d'eau dans le tuyau d'aspiration, et la hauteur y se change en y': ainsi l'air naturel, qui étoit renfermé dans l'es- pace e h- s y , devient de l'air dilaté, renfermé dans l'espace E sy'. Nommons h le ressort de l'air naturel ou la hauteur d'une colonne d'eau équivalente à la pression de l'atmosphère, et x' le ressort de l'air dilaté dans l'espace E -+- sy \ puisque le ressort de l'air est en raison inverse de l'espace qu'il occupe ,