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SECTION III. DE l' HYDROSTATIQUE. 3 1 5

663. La figure 149 représente une pompe, qu'on nomme n< ii ^mpe pompe aspirante et foulante, parecqu on y a réuni les cfiels des finVi «pul pompes représentées par les figures 147 et 148. On voit en effet ^" re l 'dom qu'en élevant et abaissant successivement le piston T, qui est plein, c'est-à-dire sans soupape, on fait pan cuir l'eau au-dessus de la soupape X par la même manœuvre employée pour la faire parvenir au-dessus de la soupape T, dans la figure i Il y a une différence dans le mécanisme employé pour produire cet effet, qui consiste à placer latéralement en G H la soupape S, qui tient lieu de celle du piston de la figure 148, et fait abso- lument le même effet, tant lors de l'ascension du piston, où elle le ferme par l'excès de pression de l'air extérieur, auquel elle bouche alors le passage, que lors de la descente de ce piston , où elle s'ouvre pour laisser échapper l'air condensé. Lorsque l'eau est parvenue au-dessus de la soupape X, et qu'on abaisse le piston, cette eau, pressée, ne peut ni retourner dans le tuyau d aspiration , ni passer au - dessus du piston ; mais , au moyen de la soupape S, elle s'introduit dans le tuyau montant latéral GHNO, dans lequel elle s'élève à une certaine hauteur. Quand, après cela, on relevé le piston, la pression de l'eau, élevée dans le tuyau montant, fait fermer la soupape S, et em- )éche le fluide de sortir de ce tuyau : cependant l'aspiration se ait, et il arrive de nouvelle eau du tuyau d'aspiration dans le

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corps de pompe ; cette eau est refoulée à son tour par l'abaisse ment du piston, passe dans le tuyau montant, où elle augmente l'élévation de l'eau qui y étoit déjà, et, en continuant la même manœuvre, on élevé l'eau, dans le tuyau montant, à la hauteur nécessaire. .

664. Nous allons appliquer aux pompes représentées par les Vai«.rd e ivr-

n ir 1 S ./O./ 1 • • l> ' 'l'I r 1 fortdu moteur,

figures 14-), M°> l 47> 1 4^> et l 49> * e principe cl équilibre énonce dans i« d.ape- art. (493), et qui est un des principes fondamentaux du mou- j^S^^Î veinent des machines. Nous ferons, pour le moment, abstrac- ï °^^' ,dehi> tion du frottement, de la pesanteur des chaînes, rondelles, pis- tons, équipages, etc. : ainsi l'effort que nous allons attribuer à la résistance sera le plus petit effort auquel l'effort du moteur doit faire équilibre à chaque instant.

Cela posé, nous disons que, dans les figures 14.5 et 146, l'ef- fort du moteur doit à chaque instant faire équilibre au poids d'un cylindre d'eau dont le diamètre de la base seroit égal au diamètre d'une des rondelles (fig. 14^) , ou au diamètre de la tête du piston (fig. 146 ), et dont la hauteur seroit égale, à la •distance de la superficie du réservoir ou puisard, à la superficie

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