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SECTION III. DE LHYDROSTATIQUE. 3ll

dans le corps de pompe. En baissant le piston une seconde fois, on introduira de nouvelle eau dans le tuyau latéral, et ainsi de suite. On voit que l'effet de cette pompe tient aux mêmes prin- cipes que celui de la pompe précédente.

658. La réduction du nombre de ce que nous avons appelle m J^' tan ^ tt les fonds mobiles du cy lindre creux de la figure 146 , et l'ascen- pompmfouUn. sion indéfinie de l'eau au moyen d'un seul fond ou piston rao- f^*"'"»,!^ bile, ne sont pas les seuls avantages des machines représentées l, . , i, ri' l ' ca, ' r « 

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par les figures 1A6 et i47* sur la machine représentée par la * v »nta S e« « u figure 140 : il en est u autres très précieux, tels que celui de 16» pouvoir être mises en action par un moteur qui n'exerteroit cm'une action alternative, comme un pendule ou balancier, ce dont le chapelet et les machines analogues ne sont guercs susceptibles , et celui de pouvoir donner à l'eau une vitesse ascensionnelle plus grande que la vitesse avec laquelle se meut le piston : la machine représentée par la figure 147 est disposée pour ce dernier effet ; le diamètre clu tuyau latéral, dans lequel monte l'eau refoulée, est plus petit rjue celui du corps de pompe dans lequel se meut le piston : ainsi S étant la section horizon- tale du vuide du corps de pompe , et s la section pareille du vuide du tuyau latéral, lorsque le piston descend aune quan- tité V dans le corps de pompe, l'eau doit monter dans le tuyau latéral d'une quantité y, qui est à V comme S : s; ce qui donne v = 4* V, et par conséquent v > V.

Cette propriété est très utile lorsqu'on veut faire jaillir l'eau hors du tuyau latéral avec une grande vitesse, ainsi que cela est nécessaire dans les pompes à incendie.

65a. Jusqu'ici nous avons supposé que la soupape qui introdui- f,,^' ^ p 0 ™^ soit 1 eau dans le corps de pompe étoit placée au-dessous du ni- son veau de la surface supérieure de l'eau du réservoir ou puisard, et uptmSk*** que tout le jeu du piston avoit lieu au-dessous de cette surface ; mais il est possible de placer cette soupape , ainsi que le jeu du piston, au-dessus du niveau de l'eau extérieure, comme on le voit représenté par la figure 148, et, lorsque la machine aura les proportions nécessaires, on parviendra, comme dans les cas précédents, à amener et à renfermer l'eau dans le corps de pompe. La possibilité de cet effet est fondée sur ce que le corps de pompe et le tuyau inférieur, étant remplis en partie d'air et en partie d'eau, qui, avant que le jeu du piston ait lieu, sont en équilibre avec les pressions réunies de l'air et de l'eau exté- rieurs, si on vient à raréfier l'air intérieur en élevant le piston,

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