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SECTION III. DE ^HYDROSTATIQUE. 3oQ,

hauteurs : mais la rondelle ne peut pas monter dans la buse sans que la pression latérale du fluide ambiant ne fasse rem- placer par de nouvelle eau l'espace qu'elle abandonne ; elle n'est pas encore au niveau de la surface de l'eau extérieure, lorsqu'une seconde rondelle s'introduit dans le bas de la buse, et enlevé à son tour l'eau qui étoit naturellement remontée sous la précédente, et ainsi de suite.

On voit donc que la machine que nous décrivons, et qui est rangée dans la classe des chapelets verticaux, doit être consi- dérée comme un vase immobile, dont l'intérieur est disposé de manière à pouvoir y appliquer différents fonds variables , qui , s'élevant P un après l'autre , élèvent en même temps l'eau qui est au-dessous d'eux : cette machine n'est donc, ainsi que nous l'avons dit, qu'une modification de celles dont il est question a l'art. (65o) ; mais elle est encore elle-même susceptible de mo- dification. Voici comment.

654. ABEF (fig. 146) est un cylindre creux qu'on peut assi- Dei*. miler à celui de la figure 145 : mais, dans la machine dont il s'agit, on a substitué à toutes les rondelles de la figure 145 un ,i, £ u, i >eicL *-

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- particulier. Ce mé- canisme consiste i°. à fermer le cylindre ABEF dans une section

fermée, comme la précédente, par une autre soupape K qui se meut également autour d'une charnière.

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dan^ m* yujv jmuvuiict uwui iuuu jjcul 0 fiever, cela a lieu dans la machine de l'article précédent. Si donc on élevé ce fond ou le piston L jusques près de F£, la surface en s'élèvera jusqu'en e'n\ le diamètre du tuyau montant G II

ne redescendra point, vu que son poids fera baisser la sou- pape I, et qu'elle se fermera elle-même le passage. Cepen- dant lorsque le piston L s'est mu du côté de FE, il a été suivi par l'eau que la pression latérale faisoit remonter dans l'espace

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