SECTION III. DE L'HYDROSTATIQUE. 297
l'équilibre étoient exprimées par l'équation dV = fçdz, qui donne çz = f^r»
628. Cette équation fait voir généralement que, la densité a.^?"»™ étant supposée fonction de la pression seule, l'une et l'autre de ^ ^- . pr ^.; ces deux variables dépendront de la distance z; en sorte que mem dem.-«. toutes les molécules comprises dans une même couche hori- zontale seront également denses et également pressées. £H,faÏJSK!îï
629. Si le fluide élastique est l'air, la densité «T sera propor- ta eowta». tionnelle à la pression P (523). Donnons une idée de la manière t0 ApplicMion k dont on mesure cette pression. r«r«tmoi|ih*.
Soit ABC (fig* 144) un tube recourbé, bouché en A, et ou- ■»* vert en d, dont la partie A»* soit entièrement vuide d'air, et jv r ° * â f 2£iï la partie nid remplie d'un fluide pesant comme du mercure: m»yeww do les points / et a n étant pas au même niveau, il est évident (000 j au niveau que si aucune puissance n'est appliquée à l'orifice d> le mer- u " cure s'échappera par cet orifice jusqu'à ce que la surface ni soit parvenue en ah au même niveau ae d, à moins qu'on ne pro- longe la branche BC jusqu'en e, au niveau de ni.
Mais dans l'état physique des choses, l'extrémité A étant bou- chée, la surface ni n étant pressée par aucun poids supérieur, l'orifice d étant chargé du poids de la colonne dZ d'air qui lui répond verticalement, et le fluide renfermé dans aBC étant de lui-même en équilibre (556), il faut, pour faire équilibre à la
familles d'animaux auxquels il paroît qu'elle sert de nourriture. Ce gaz est ensuite restitué à l'air par la putréfaction et par la décomposition des substances des deux règnes vivants.
Le caractère distiuctif de l'acide carbonnique est «l'avoir, i°. toutes les propriétés des acides; 2°. de précipiter sous tonne de terre calcaire le principe terreux de l'eau ue chaux. Suivant M. Kirwan , 100 pouces cubiques de ce gaz pèsent 68, 716 grains: il est produit dans l'atmo- sphère, par la fermentation , la respiration, la combustion , ou par tout autre moyen d'acidifi- cation du principe charbonneux ou < or bonne : il en est absorbé par les végétaux, par l'eau , par toutes les terres , par les akalis, et les métaux calcinés.
La génératiomet la dégénération des principes constituants de l'atmosphère , telles que nous venons de les développer , les maintiennent communément dans les proportions de 0,28 de gaz oxyaenc sur 0,7?. d'azote. La quantité d'acide carbonnique que l'on y trouve ne peut guère être évaluée à un terme moyen, parccqu'elle n'y est qu'accidentelle : souvent l'air en est tota- lement privé.
Les instruments chymiques dont on se sert pour évaluer les quantités respectives des prin- cipes contituants de l air atmosphérique, s'appellent des Eudiometrcs : ce sont des substances qui ont la propriété d'absorber un de ces principes sans altérer les autres. Le gaz phosphorique et le foie de soufre , nommé sulfure de potasse, sont les meilleurs eudiometres que nous con- noissions pour le gaz oxygène : on a démontré l'insuffisance de l'eudiotnetre a gaz nitreux. L eau de chaux est un bon eudionietre pour l'acide carbonnique : le résidu de l'air, après qu'il a été dépouillé de l'acide carbonnique, est ordinairement de l'azote , pour lequel nous 11c con- noissons, à proprement parler, aucun eudiometre bien exact.
M. le professeur Le ltoy, et après lui M. Monge, ont démontré , dans ces derniers temps, que l'air avoit une action dissolvante sur les fluides, et principalement sur l'eau. Cetto pro- priété est bien importante dans l'économie de la nature : car elle donne naissance à la plupart
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