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SECTION III. DE L' HYDROSTATIQUE. 2Q1

de l'art. (606), et qui en est le développement: c'est que, o- étant *" > . /» „ 1 . 1 / 1 . r • 1 • Huuit » n «-«t in-

constant, si le frottement et Ja cohésion sont înhniinent petits, eor« nVuncii

on aura S' = -j-ir& f , et que (588) i*h* exprime la somme des SSSJiak.t moments des pressions qu'exerceroit contre CB le triangle CBE, s'il étoit composé d'une matière fluide. Ainsi les équations trou- vées pour la poussée des fluides ne sont que des cas particuliers des formules qu'on vient de donner.

612. La résultante des pressions qui s'exercent sur CB passe

à une distance de C égale à Détermination

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Si on suppose la cohésion nulle , ou y — o , cette distance î™Tc» 1 deviendra constamment égale k\ //, comme dans les fluides, quelle que soit la valeur du Irottement et celle de l'angle <r.

Ce résultat est parfaitement conforme aux expériences faites par M.Gauthey, et consignées dans les -Mémoires de l'académie de Dijon, année 1784, second semestre. Ces expériences ont été faites avec de la grenaille de fer fondu, qu'on nomme com- munément fonte à giboyer, dont les grains, frottant l'un contre l'autre , sans avoir de cohérence entre eux , se trouvoient pré- cisément dans le cas dont on vient de parler.

Nous aurons occasion de revenir sur le mémoire intéressant de M. Gauthcy.

61 3. Nous n'avons point fait entrer en considération le frot- Dirr.ren- tement qui s'exerce le long de la ligne BC, et nous ne parcour- î^rjl«ÎÛ- rons pas les différents cas particuliers qui résultent des diifé- i'f" rel f^'*

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rentes lormes qu on peut donner aux murs de revêtement. Ces objets, et toutes les autres considérations pratiques relatives à la rie qu'on vient poussée des terres, seront traités dans la partie descriptive de deapM#r " cet ouvrage. Notre but principal, dans ce moment, a été do développer les analogies, souvent mentionnées précédemment, qui existent entre les fluides et les différentes substances dont les parties sont liées par la cohésion et retenues par le frotte- ment ; de donner des formules générales de la poussée des terres, indépendantes de toute hypothèse; de présenter l'ap- perçu d'une méthode sur la considération des maxima et minima dans ces sortes de questions (602 et6o3), qui peut être utile en l>ien des cas (*) ; enlin de commencer à préparer le lecteur à la

(*) Voyez sur celte matière un mémoire de M. Coulomb, insère* dans le tome VII du i?e- cucil des mémoires présentés à l'académie par les savants étrangers, page 343.

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