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SECTION III. DE L'HYDROSTATIQUE. 289

pour les terres qui approchent de sa dureté et de sa consistance ; il augmente à mesure que les parties constituantes des terres ont plus de ténuité, de divisibilité, moins d'adhérence et de frottement, et la limite de cette augmentation est la fluidité, cas auquel la ligne EC devient horizontale, et l'angle ECB = 90*. Ceci se rapporte à ce que nous avons dit (5i3) sur la série des corps, depuis la solidité jusqu'à la fluidité parfaite, et fournit un moyen d'évaluer par expérience le degré qu'ils occupent, sous de certains aspects, entre ces deux limites.

605. Faisons BC = /*, angle BCE = <r, Bt = x y et menons tr parallèle à CE; on aura BE = h tang. <r, CE = h séc. <r, hr = x tang.o-, et tr = x séc.c- : enfin tt étant la pesanteur spé- cifique du triangle BCE , !*Ï2&L sera son poids absolu , et

sera le poids absolu du triangle Btr.

On voit aisément que Btr représente le poids Q (fig. 141), et que la résistance horizontale du mur ABCD représente la puissance P. On voit encore que le plus grand effort contre BC a lieu quand la ligne tr se confond avec CE , c'est-à-dire quand le triangle Btr comprend la totalité des parties qui tendent à se séparer du massif BCFE. Ainsi, pour trouver la valeur de la résistance horizontale du mur de revêtement nécessaire pour l'empêcher de glisser sur sa base DC , il faut , dans l'équation. P = ^ cos '~^ '^ 'Q-->* ^ substituer à Q , v,, ' t ^' ; et à b, h séc. a ; ce qui donnera P = ^r^.*..-^*.^ qui> en fai .

sant attention que g£ = 1^7 *• se réduit à

„ m Valeur «le IVr-

P=7-(l — /tang.cr) — fort qui tend*

mur «ur M

606. Remarquons que cette équation donne toujours à P une b ***- valeur plus petite que — , et que, <r étant constant, ou CE étant l» P ou»s<« 

horitonulcde*

supposée avoir une position indépendante de la variation de f Uu j de » nW

11.x i ■/ nu ua cas p*r-

et y, ainsi que cela arriveroit si CEF devenoit parfaitement " e c "Jj Br solide , P approchera d'autant plus d'être égal à ^ , que le frot- tement / et la cohésion y seront plus petits ; en sorte que lors- qu'on aura f — o et y — o , il en résultera P = ~ ; mais ~ est

la pression qu'exerceroit contre BC un fluide dont la profondeur seroit BC, et la surface supérieure BE (588) : cette pression est donc la limite de toutes celles qui tiennent à la variation de la Tomel. Oo