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2^8 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

la compression, puisse faire équilibre à la puissance qui pousse le piston.

On voit que , suivant la plus ou moins grande élasticité du fluide , ou dans le cas où il seroit comprime par d'autres agents que le piston, renfoncement de ce piston peut être positif, nul ou négatif.

5^5. L'élasticité de l'air est, ainsi que sa densité , proportion-

nelle à la puissance comprimante (la chaleur étant supposée

pui^nce par relation avec l'état de l'air, supposé comprimé par un poids commconpèui donné, son état étant, dans ce cas particulier, pris pour terme „r,ureriék»- j e comparaison avec les différents états où il peut être dans tout autre cas.

i Ito'JtoJÙ N° us avons supposé dans tout ce chapitre que les parois

du vase étoicnt inflexibles et inextensibles : si elles ne l'étoient bbTwî» pas, elles prendroient d'abord la forme convenable à l'équilibre, et alors les choses pourroient être considérées dans le même état où nous les avons supposées.

La recherche de la courbure que prendroient dans ce cas les

en faire dans la suite de cet ouvrage nous engage à les suppri- mer ; d'ailleurs ceux qui voudront s'en occuper pourront pro- fiter de l'esprit de Ja méthode employée dans les articles cm' on vient de citer , ou consulter Y Hydrodynamique de M. 1 abbé Bossut, édition de 1786, tome I, page 49 et suivantes.

De l'équilibre des fluides dont les parties sont soumises à l'action

de puissances quelconques.

Cbarue parîi-

cuicdunliuiiie 53 7< Lorsque les différentes parties d'un fluide sont soumises

•outim a Inc.- , «j ' • f- • 1 1 1» • * 'v

tion de puis- a 1 action de puissances supposées variables d un point a 1 autre, bleaTesiVoiit chaque élément de la masse de ce fluide doit être considéré

  • P«r'dira- comme sollicité au mouvement par deux espèces d'impulsion:

,,uL.on, l une ] a p rcm i ere est due à l'action des puissances qui agissent immé- MiÉMacw, diatement sur cet élément; la seconde dérive de la pression P^'or/" <iÛ qu'exerce sur lui la masse fluide dont il est environné. Or, dans Sled^ire 1 état d'équilibre, ces deux impulsions doivent se détruire, et JSi£^* d *' c est cc s a ë^ d'exprimer analy tiquement, afin d'avoir un«