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254 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

n.ip r or» A a 5^8. Le rapport du poids de l'eau au poids de l'air, à volume ïSjlJS °8 a ^ ct a ^ es l iauteur s de baromètre et température moyennes, îo"'m' n mtm ° cst ccn " de 816: 1. Il est ordinaire, dans les tables de pesanteur spécifique , de prendre l'eau distillée pour terme 'général de

  • édiTu^'lu comparaison , en supposant sa pesanteur spécifique égale à

1 eau dltiitiéo, l'unité ou à 10000, 100000, etc. C'est d'après cette méthode [Jou'icl'mëde qu'est formée la table qu'on trouvera à la nn de ce volume, et tompa.ai.on. rcn f crme cn outre les poids absolus du pied cube de chaque substance.

De l'équilibre des fluides, abstraction faite de la pesanteur et de toute autre puissance analogue.

Ktat on on

fl»M!'!Xns « ^29. L'état où nous allons considérer les fluides est le même

dufiiM. que celui dans lequel nous les avons envisagés lorsque nous avons assigné les caractères oui les distinguent des corps solides: ils seront supposés renfermés dans des vases, et presses unique- ment par l'action d'un piston adapté à un orifice, ainsi que le représente l'une quelconque des figures 122, 1 23, ou 124. Nous supposerons d'abord le fluide incompressible, et les parois du

v?mrn' e ""qui vase °i u i ^ e contient inflexibles ct inextensibles.

unë u, ù™ince ^ orcc ou * a puissance qui pousse le piston tend à

pMMMat un

un'ï^e!'* 1 * ' approche le plus des résultats donnés par l'expérience : cette eau pesa différemment ., suivant les climats ; clic est plus pesante dans la zone torride et loin des cotes que dans les mers septentrionales et près des terres. L'eau du lac Asphaltite ou de la mer morte s'éloigne beau- coup des résultats moyens ; car elle pesé, suivant M. Brisson, 86, 820963 livres par pied cube.

Quant à la dilatabilité de l'eau relativement à la température , M. l'abbé Nollet a trouvé que, depuis la glace qui fond, jusqu'à l'eau bouillante, l'augmentation totale de volum» étoit de 0,04. Les variations de cette augmentation ne suivent pas , comme celles de l'air, une progression arithmétique de degré cn degré: M. de Luc ayant comparé un thermomètre de mercure avec un thermomètre d'eau commune, divisés chacun cn 80 parties, depuis la glace qui fond, jusqu'à l'eau bouillante, a trouvé à différentes températures, observées de cinq en cinq degrés sur le thermomètre de mercure , les correspondances suivantes :

/

Mercure.

Eau.

DifT.

Mercure.

Eau.

Dift".

Mercure.

Eau.

Diff.

80

75 70

65

60

55

80, O 71, O 62, O

53,5 45,8 38,5

9,0

9, 0 8, 5

7» 3

55 5o 45 40 35 So

25

38,5 3i, 0 26, 1 20, 5 «5, 9 11, 2 7,3

6,5 5,9 5,6 4,6

4,7 3,9

25 20

i5 10 5 0

7,3

4, » 1,6

0, 2

— 0, 4

o, 0

2,5

>»4 0, 6 — 0, 4

En adoptant , d'après M. l'abbé Nollet , le résultat de o, 04 pour l'augmentation de voluma deDuis la glace qui fond, jusqu'à l'eau bouillante, ct faisant attention que chaque degré du