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SECTION III.

DE L'HYDROSTATIQUE.

Introduction , et caractères qui distinguent les fluides des

corps solides.

5o8. Nous avons dit, dans la récapitulation des principes gé- u théorie héraux de la mécanique qui termine les notions préliminaires Sukd'smiw de ce traité, que la théorie des fluides dérivoit des mêmes sources £1™!"^. que celle des corps solides ; cette section et la suivante four-

avan- U;'l ' do la mé-

niront la preuve et le développement de cette vérité. On sentira tiiodc » U iv^» de plus, en voyant combien 1 intelligence de ces deux sections iuu ee "*"*" aura été préparée par la lecture de celles qui les précèdent, qu'il étoit avantageux de mettre à la tête de cet ouvrage un traité qui présentât l'ensemble de toutes les parties de la méca- nique. Le rapprochement de ces parties, qui, chacune en par- ticulier, ne sont que le développement d'un petit nombre de

Srincipes communs; ce rapprochement, dis- je, forme un tout 'où il résulte une lumière et une instruction qu'on ne trouve- roit pas dans une étude isolée qui ne seroit point assujettie à une méthode uniforme et comparative.

Ces avantages sont grands , sans doute , puisqu'ils favorisent la marche de l'esprit et le développement des idées ; mais il en est d'autres dans le parti que nous avons pris de réunir dans ce volume toutes les parties de la mécanique, qu'on ne trouvera pas moins précieux , et qui sont de préparer les lecteurs à la discussion des questions théoriques que l'architecture hydrau- lique peut offrir, quelles que soient ces questions. On verra eu effet que les travaux hydrauliques en présentent autant sur la théorie des corps solides que sur celle des fluides : ainsi nous ne pouvions pas trouver d'occasion plus favorable de rassembler en un seul corps de doctrine toutes les connoissanecs de méca- nique théorique que doit avoir un ingénieur constructeur. ftimd*«M 509. La science des fluides peut être regardée aujourd'hui £"^3*™ comme la partie des sciences naturelles qui a fourni matière aux ÏJ^£J; en