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238 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

et les calculs relatifs à la force des hommes et des animaux, et au travail dont ils sont capables relativement à la manière dont on les emploie ; nous ne donnons ici que les notions nécessaires •pour l'intelligence de la théorie générale des machines. F.«pressi.m 49^« Supposons qu'un moteur capable d'un effort F, quand ufSn en! sa vitesse u est nulle, ne soit plus capable d'aucun effort quand îno.éur'"^ « cctte Vltesse u devient égale à U. Soit / l'effort répondant à la Xs«. r " " vitesse u; on pourra assez généralement faire l'effort du moteur

égal à F ( 1 — -g-)* : nous verrons dans la suite les modifications

dont cctte expression est susceptible dans certains cas ; mais nous pouvons , en attendant , 1 adopter comme sensiblement exacte.

Durâmes 497. Si on substitue la valeur précédente de / dans l'équa-

ilT!' 1 ' tV tlon f u —f ' u ' trollvce (49^)» 011 a f ' u = u ^ (' — tr)*' ou

  • " ,,c a» m-»- /' = ^ ( l — "U") 1 * ® n a cu ^ C P ms > article cité, l'équation

«WfrVfodW? y v et t>' étant les vitesses virtuelles que comporte la ma-

il ' I I 1 Il£a

chine : ainsi 1 — -J- = y/ ^ ; d'où u = U — U \/^r

U (1 — y/tf") » c cst l'expression de la vitesse du moteur. En multipliant cette vitesse par on aura celle de la résistance, et par conséquent l'équation

t*™ PP ortdM 4q8. L'effet de la machine étant, d'après ce qu'on a dit (494), 2!iV^de°«^ égal à u'f't, on a donc, pour évaluer cet effet, l'équation

»i»tance étant ,

arts: »'/'t=Uv(i- v / ^)A

une équation

"ôrtVf e no p r~t On voit , par cette équation , que le poids f à mouvoir de u étant donné , la quantité de l'effet produit par la machine, pen- équàiJn' l con! dant un temps déterminé t, dépendra des trois quantités U,F

Tienne an plus „' » 1 • ^* ■_ < 1 . j . , »

^and efiei de et y. Les deux premières tiennent a la nature du moteur et a iu.cb.ne. intensité, c'est-à-dire à l'espèce d'agents qu'on emploie,

comme hommes , animaux ou fluides , et à la quantité de ces agents, ou au nombre d'hommes, etc. employés à faire mou- voir la machine. Ces choses sont supposées données. Quant à la troisième ^, qui est le rapport des vitesses virtuelles, elle tient à la construction de la machine , et est par conséquent suscep- tible d'une valeur de laquelle il résulte le plus grand effet.

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