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exemple, que l'étendue de chaque oscillation soit de cinq pouces, et que le pendule ait fait dix oscillations ; son effet total sera d'avoir parcouru cinquante pouces en dix secondes ; et comme l'espace parcouru pendant chaque seconde est le même, on pourra comparer l'effet à celui produit par un mobile qui se seroit mu pendant dix secondes , avec une vitesse uniforme de cinn pouces par seconde. dM u M 7ÎS„ 4«9- On voit donc que la théorie des machines à mouvement à moHvcinttu uniforme conduit naturellement à l'évaluation des effets pro- duit 0 '» duits par les machines à mouvement alternativement accéléré à moû^ra! 'Il- et retardé ; nous allons nous occuper principalement des pre-

terti*tiveroeut mierCS.

tard, i\yo. Lorsqu un moteur est applique a une machine, 1 uniior-

ne i-aet<- mité n'a pas lieu dès le premier instant ; elle n'est produite

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lieu avant.,:.., qu après un espace de temps plus ou moins court, pendant ■SUr""!"" lequel le mouvement de la machine s'accélère et passe par toutes folmiié Vmim ^ es gradations intermédiaires, depuis le repos jusqu à la plus grande vitesse , que comportent la machine et les piussances qui y sont appliquées. c« m-, ion L'expérience journalière nous offre des exemples de ce phé-

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cène ««Ut», nomene: il faut quelque attention pour les saisir dans la com- munication du mouvement aux machines mues par des hommes ou par des chevaux, parecque le plus souvent ce mouvement parvient rapidement à l'uniformité ; mais on les saisit plus aisé- ment dans les machines mues par les fluides. Lorsqu'on levé la vanne d'un coursier destiné à amener l'eau contre une roue à aubes , quelque impétuosité qu'ait le fluide , la gradation du passage du repos au mouvement est très sensible dans les pre- miers instants , et ce n'est qu'après un temps sensiblement ap- préciable qu'elle parvient à acquérir une vitesse uniforme.

oninppo»era Nous ferons abstraction, dans ce chapitre, de l'accélération

dans la théorie lllj • 1» 1 r 1 ••

■vivante que graduelle du mouvement, qui a lieu dans les premiers instants «ont parvenues de sa communication, et nous supposerons que la machine est à iwarmhé. parvenue a l'uniformité.

Développa 49 i . Nous avons expliqué (60 et 86) ce que nous entendions l'aîon'de*! par moteur et résistance. Le moteur est, dans l'acception la plus " générale, la cause quelconque du mouvement; la résistance est ce qui s'oppose à l'action du moteur quand ce dernier est con- sidéré comme appliqué à une machine.

Lorsque, dans la section précédente et dans celle-ci, nous avons considéré les moteurs en général , nous les avons repré- sentés par l'effet qu'ils étoient censés produire dans un corps :