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210 ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

sensibles , et ne subiroit une variation déterminée qu'au bout d'un certain temps. Voyez ce que nous avons dit sur ce sujet art. (40).

Comment u 44 2 - C'est donc la loi de continuité qui distingue les effets- l'i aVicu'alns de la pression de ceux du choc, lorsque la dureté est infinie y iue^,!«fïr frais comme cette dureté infinie n'existe point, puisque la ma- tière a par- tout un certain degré d'élasticité, et que l'adhésion de ses parties peut être surmontée, voyons si la percussion r considérée physiquement, nous offrira la loi de continuité.

Lorsqu'un corps en choque un autre, deux effets ont lieu dans chacun. i°. Les parties en contact cèdent à l'action du choc et se compriment, en sorte que la figure des corps est altérée par l'applatissement ou impression qui a lieu dans les parties en contact, et aux environs de ces parties. 2 0 . Lorsque l'applatisse- ment ou impression est parvenue au plus haut^degré dont les corps soient susceptibles, alors la portion d'élasticité qu'ils ont tend à détruire cet applatissement ou impression, qui s'efface en tout ou en partie; ce qui produit une réaction des corps l'un contre l'autre, à la fin de laquelle ils cessent de se presser mutuellement.

r»r.lir,ition

  • JJ 443. On voit par cet exposé , que la loi de continuité s'ob-

di<prom>rtion scive dans le choc des corps considérés physiquement ; qu'il

II!) d'ail rhuc

H cimix d'une piWUOO.

n'arrive aucune altération à leur mouvement sans que toutes les altérations intermédiaires n'aient eu préalablement Heu. Iî est vrai que cette altération est toujours produite pendant un espace de temps prodigieusement court ; et c'est ce qui occa- sionne la grande disproportion qu'on observe entre les effets du choc et ceux de la pression : mais les phénomènes du choc ne doivent pas moins être rapportés à ceux des puissances ac- célératrices ou retardatrices, qui agissent par degrés insensibles avant de produire un effet fini. î ^w 1 ™* 444' Nous allons, d'après cet exposé, donner l'esquisse d'une théorie physique de la percussion, qui renferme toutes les cir- m«° *"*i m ic constances du mouvement tant pendant la durée du choc qu'a- "iSïtoS«! Près le choc. On y verra découler de la même source les loix

•ynt.tuncpor- du choc des corps durs, des corps mous, et des corps parfaite- un» quclcon- , l . » . 1 , ' i 1 .

qnc dëuti- ment ou imparfaitement élastiques, soit que ces corps soient mus en vertu de vitesses constantes ou de lorces accélératrices , ou par l'une et l'autre de ces deux causes (*).

4|5. On entendra par profondeur de l'impression sa plus

(*) La iWoric de la percussion qu'on va exposer a rte donnée , pour la première fois , dan» un ouvrage espagnol cpii a pour line, Ltamen maritime, borique et pratique, ou Traité