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l6l ARCHITECTURE HYDRAULIQUE.

dérer comme une puissance qui agit parallèlement aux joints de lits, et qui se compose avec la pesanteur. Il résulte de cette composition une puissance moyenne qui fait un angle avec la verticale, et cet angle est toujours plus petit que 90 0 . D'après

cela , la formule £ = ■ ( 353 )> <l™> d ' a P rès ce

qu'on a vu (356), renferme les équations [1], [a], [3] de l'ar- ticle (364), en considérant , comme nous l'avons fait précé- demment, la voûte comme composée de deux voussoirs, de- vient ijr = ™[\" a * \) • > et P eut ex P rimer * cs conditions de l'équilibre, eu égard au frottement, M étant l'action d'une des parties de voûte composée de son poids , modifié par le frotte- ment ; M' l'action pareillement modifiée de l'autre partie de voûte, / et <T' les angles formés par la verticale et par les résul- tantes du frottement et de la pesanteur, toujours plus petits que 90 0 .

On voit, par la forme de cette équation, que M et M' doivent toujours être des quantités finies. Il faut faire attention, i°. que la plus grande valeur que puisse avoir a est 90 0 ; a°. que l'angle a — « et la quantité M s'évanouissant en même temps, lorsque % = a, on a cT= f et M = ~ sin.aa, qui, comme on sait, est une quantité susceptible d'évaluation.

371. L'équilibre, dans l'hypothèse de l'adhésion et du frot- Znt' lu ïiypo- tement , n'exige donc pas que les reins des voûtes soient aussi ^mcnfn/doi- chargés que lorsqu'on les suppose parfaitement polis et non T«ntp*y«voir adhérents, sur-tout depuis le joint, distant du sommet de 45°, wnrmsnb» jusqu'aux naissances. Ce seroit s'exposer à des hypothèses très Mfa**w»t incertaines que de faire entrer ces éléments dans le calcul ;

S» d'ailleurs nous avons déjà observé (363) que, lors du décintre- J'uVcnt lié" ment des ponts, le frottement et l'adhésion sont beaucoup moin- ueraent^'d"; dres qu'ils ne le deviennent ensuite après mie les mortiers et grand* poau ; j es cmi ents on t p r is J e la consistance ; indépendamment de "i t IC o ie?è""* ce ' a > les voûtes ou le rapport de la montée à l'ouverture est très don* iT4quiiK petit, et en général celles dont l'ouverture est grande , éprou- brndouiéct«t vcnt ^ sans ( j Ue ] es voussoirs glissent les uns sur les autres, une

altération dans la courbure de la douelle. Nous verrons, quand nous en serons à rapporter les expériences sur cet objet, que, communément au clécintrement , avant que les reins soient chargés , les parties qui avoisinent le sommet s'abaissent , et les reins s'élèvent ; on peut comparer ce mouvement aux oscil- lations que fait une corde , suspendue par ses extrémités , poux