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SECTION I. DE LA STATIQUE. ^3

Prenons ensuite sur le cercle intérieur BO'B'Q' un point dont la distance à un des points de l'hélice précédente , mesurée pa- rallèlement à l'axe ae la surface cylindrique , et dans un plan passant par cet axe , soit égale à 7 h , et faisons décrire à ce point une seconde hélice , projetée, n° 3, sur le surface cylindrique qui auroit BO'B'Q' pour base, qui soit telle qu'après une révo- lution le point générateur soit élevé de la quantité h au-dessus de la base. Il est évident que les deux points dont on vient de parler, continuant de la même manière à décrire des hélices, chacun sur la surface cylindrique à laquelle il appartient , la distance d'un point quelconque d'une de ces courbes au point correspondant de l'autre, mesurée parallèlement à l'axe et dans un plan passant par cet axe , sera toujours = ±h.

Le cylindre , qui a pour base le cercle intérieur , forme ce qu'on appelle le corps de la vis ; on voit dans les élévations , n°5, les projections ÈB', B"B W , etc., des demi-hélices tracées sur le corps de la vis. Les projections cc\ c"c"', etc. , sont celles des demi -hélices tracées par le point C ; la surface courbe qui joint les hélices du corps de la vis avec les hélices extérieures , est telle que ses éléments , pris dans la coupe par l'axe , sont des lignes droites qui, dans le n° 5, forment les parties triangulaires qu'on voit de chaque côté ; le solide renfermé entre cette sur- face et le corps de la vis, pris dans l'espace d'une révolution en- tière, s'appelle filet de la vis ; ainsi les parties visibles , dans la projection n°5, représentent des demi-Elets; la distance h y ou le chemin que fait , parallèlement à l'axe , le point générateur pendant une révolution , s'appelle pas de la vis, ou hauteur du pas de la vis.

Le n° 4 représente l'élévation d'une vis à filets quarrés : sa génération doit se comprendre aisément après ce que nous ve- nons de dire ; le profil de la saillie des filets est un parallélo- gramme , et la hauteur du pas de la vis est égale à l'épaisseur du filet, plus le vuide qu'il y a d'un filet à l'autre , car c'est-là le chemin que fait parallèlement à l'axe le point générateur pen- dant une révolution entière.

La vis est ordinairement accompagnée d'une autre pièce Cequec-at qu'on nomme écrou (n M 6 et 7). L'écrou est un morceau de bois Sr»k! roudu ou de métal , dont la forme extérieure peut varier, mais qui est percé d'un trou dont le parois a , en creux , exactement la même Forme que la vis a en relief. Par ce moyen , en tournant la vis perpendiculairement à l'axe , on l'insinue dans l'écrou , où , à chaque tour, elle s'enfonce d'une quantité égale à la hauteur