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SECTION I. DE LA STATIQUE. 129

ar la verticale et par les parties de cordes qui vont d'une poulie l'autre. Ainsi,

Dans la poulie mouflée , le poids moteur est aux poids réunis de la moufle mobile et de la masse à mouvoir, comme le rayon est à la somme des cosinus des angles formés par la verticale et les directions des cordons qui aboutissent de ta moufle fixe à la moufle mobile.

3n. Lorsque les cordons sont parallèles, cos.C = cos.É' = cos.É" = etc. = 1; et en supposant de plus que c'est la pesanteur M«°din P » ,r ieî qui agit, on a m :p'.\ 1 : au nombre des cordes parallèles, c'est- mouflc ' à- dire que

Lorsque les portions de cordes qui embrassent les poulies de la moufle sont parallèles , le poids moteur est aux poids réunis de la moufle et de la masse à mouvoir, comme l'unité est au nombre des cordes parallèles.

Si on veut exprimer ce rapport par celui de l'unité , au nombre v*nationj du des poulies de la moufle mooile , il faut observer que , lorsque kïï^ r 7i u l'extrémité fixe N du cordon est attachée à la moufle fixe, comme Jjj*^" ^ dans la figure 77 , le nombre des cordons est double de celui !?••■»•«■«*<•

poulies de la moufle fixe, et que, lorsque cette extrémité est et »"u moJo. attachée à la moufle mobile, comme dans la fig. 76, le nombre mohilt ' des cordons est égal au double de celui des poulies de la moufle mobile plus un. Ainsi n étant le nombre des poulies de la moufle mobile, on a, dans le cas où l'extrémité de la corde est attachée à la moufle fixe, m'.p \ \ 1 : arc, et, dans le cas où il ne l'est pas, m : ^ : : 1 : a/n- 1 j il y a donc plus d'avantage à fixer la corde à la moufle mobile.

312. Tout ce qu'on vient de dire de la moufle horizontale Dejmoufiei s'applique aux moufles verticales {fig- 78/79 et 80), et à toute rjSS* J 4«  autre combinaison de poulies qu'on pourroit imaginer. Pour rendre les cordons parallèles dans la moufle représentée fig.yS, taWi! il faut que les diamètres des poulies croissent en progression u, rdes par>Ue ~ arithmétique , dont la différence soit égale au diamètre de la

plus petite poulie. Les poulies de chaque moufle de la fig. 79 sont égales en diamètre et enfilées par le même axe ; les cordes n'y sont pas exactement parallèles , mais l'angle qu'elles font entre elles fait perdre fort peu de chose au moteur ; car les va- riations du cosinus, ou ses différences avec le rayon, croissent lentement lorsque les lignes commencent à s'écarter du paral- lélisme.

313. Nous n'emploierons pas un temps inutile à analyser quelques détails dont les questions que nous venons de traiter

Tomel. R