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vitt? ; il emploie le mouvement des centres de gravité' pour la mesnre des

surfaces et de la solidité des solides, dans les cas où la chose est possible ; et il explique avec détail une méthode pratique pour déterminer l'a : re, la solidité et les centres de gravité des surfaces et des solides soumis cvu non à une loi analytique.

L'auteur traite ensuite de l'équilibre des sept mnehincs simples, aux- quelles il applique les formules générales déduites du principe des vitesses virtuelles, et il donne une solution générale du problème de la courbe fu- niculaire à double courbure.

Cette première section est terminée par un chapitre sur la Statique des voûtes, où l'auteur traite de leur poussée, de leur équilibre, de la pression des voussoirs, des plus grandes ouvertures et des plus petifes longueurs de coupe à la clef dont elles sont susceptibles; et où il démontre l'identité de l'équation générale de la caténaire et de celle de la courbe qui passe par les centres de gravité d'une suite de voussoirs en équilibre.

Section II, de la Dynamique.

L'antenr expose d'abord le principe général du mouvement de M d'A- lembcrt;ilen déduit la théorie du mouvement des centres de gravité, et les formules générales du mouvement de translation d'un corps , sollicité par des puissances quelconques , assujetti à se mou voir dans une courbe , ou à se mouvoir autour d'un axe : il applique ensuite cette théorie générale au mouvement des projectiles, au pendule simple, à la courbe de la plus vite descente, a celle d'égale pression, au pendule composé, aux centres d'os- cillation et de percussion , et autre centre spontanée de rotation.

M. de Prony donne ensuite , d'après don George Juan , une théorie de la percussion , dans laquelle il fait entrer les différentes circonstances phy- siques qui ont lieu dans le choc des corps , telles que la nature nous les pré- sente , et qui assujettissent la communication du mouvement à la loi de continuité.

Cette section est terminée par une théorie générale du mouvement, con- sidéré dans les machines , et où l'auteur émploie le principe des vitesses virtuelles. Il donne des notions exactes des effets que les machines peuvent produire ; il fixe l'idée qu'on doit se faire de leur utilité , et les limites aux» quelles leur perfection est assujettie.

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