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SECTION I. DE LA STATIQUE. lo3

culaire est liée au corps dans une direction parallèle à celle qu'ils ont dans cette machine.

a5o. La tension de la corde AB représente la résistance du corps : ainsi on peut dire que l'effet est le même que si tous les moteurs étoient immédiatement appliqués, parallèlement à leur première direction , à un point quelconque de la ligne dans la direction de laquelle s'exerce la résistance du corps qu'ils solli- citent au mouvement.

a5i. Les propositions précédentes servent de développement de ^"J,™'^ à la notion que nous avons donnée de la machine funiculaire , où qu'on

elle n'est considérée que comme un moyen d'employer plus n"^"™™!

voit donner de

commodément les moteurs que les circonstances empêchent u'LTthîâc^ d'appliqucr à un point unique , et qui se trouvent disposés de nicukire - manière que, sans rien changer à leur énergie, ils produisent le même effet que s'ils étoient tous appliqués à ce point, en con- servant leur direction ou leur parallélisme à une ligne donnée, et leur quantité.

a5a. Les conditions de l'équilibre , entre plusieurs moteurs Jjj^jjjjjj appliqués à une machine funiculaire, se déduisent bien aisé- dTnLiwconî ment des formules de l'art. (i5o) relatives au mouvement de qSeïnlu translation. La considération de celles de l'art. (i5a), relatives JJUJjJ' ' uni * au mouvement de rotation , est inutile ; car nous venons de voir (247) que les moteurs, appliqués à une machme funicu- laire en équilibre , agissent de la même manière que s'ils étoient tous appliqués à un seul point, parallèlement à leurs direc- tions.

a53. Comme il est très ordinaire dans le projet et la compo- uwp* de f « 

» .« 1» » « Jll • 1 . f t« l> c • 1 foiniulei pour

sition dune machine de la dessiner, c est-a-dire d en iaire les ymiurr 1» plan, élévation et coupe, il est utile de pouvoir, par des opéra- îj^X'rpIrdei tions purement graphiques , disposer sur ces projections les i"°i ctu forces qu'on veut mettre en équilibre. Voici, dans ce cas , com- ment les formules de l'art. (1 5a) s'appliqueront à la machine funiculaire.

Soit imaginée dans l'espace une ligne représentant un mo- teur M en direction et quantité , et projettée en PQ, n° 1, {fig. 54 ) , sur le plan YAX , et en PQ , n° a , sur le plan YAZ , perpendiculaire au premier, les trois axes AY, AX, AZ, étant perpendiculaires entre eux.

Du point P, dans l'espace*, menons une parallèle à chacun des axes AX, AY, AZ; et du point Q, toujours dans l'espace, une perpendiculaire sur chacune de ces parallèles ; ces perpen- diculaires seront projettées en QR , QS, n° 1 , et eu QT, n° a; et