Page:De Pitray - Voyages abracadabrants du gros Philéas, 1890.djvu/283

Cette page n’a pas encore été corrigée


XXIX


Vol de Sagababa


Ce fut avec des impressions agréables et riantes que nos voyageurs revinrent à Saint-Pétersbourg. Au moment où ils rentraient à l’hôtel, un homme qui passait dans la rue alla vivement vers eux, et s’écria en anglais :

— Voilà mon affaire !

Polyphème, qui parlait cette langue à merveille, se tourna vers lui avec étonnement.

— Qu’y a-t-il ? lui demanda Philéas.

Au lieu de lui répondre, Polyphème écoutait l’Anglais qui s’était approché en le saluant et qui lui parlait avec animation. L’artiste répondit en haussant les épaules, et comme l’Anglais insistait beaucoup, le jeune homme entraîna ses compagnons dans l’hôtel en refermant brusquement la porte au nez de son interlocuteur.

— Mais qu’y a-t-il donc ? répétait Philéas très intrigué.

POLYPHÈME, avec impatience. — C’est un