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XVIII


Promenade en voiture


Au moment de monter dans le tilbury, Philéas regarda autour de lui.

— Que cherchez-vous, Philéas ? demanda Polyphème.

— Je regarde où est passé ce drôle de Sagababa, répondit Saindoux ; je voulais lui recommander…

— Bah ! repartit Polyphème avec impatience ; il a déjà profité de votre permission, allez ! il est à courir de côté et d’autre. Montez donc, mon cher, et laissez ce gamin tranquille.

Les touristes s’installèrent dans la voiture.

— Pristi ! que c’est étroit ! s’écria Philéas.

— Et dur ! gémit Polyphème.

— Il me semble être dans un collier de force ! continua Saindoux en faisant des contorsions.

— Je suis convaincu que le siège est rembourré de clous et d’instruments malfaisants, ajouta son ami.

L’hôte se serait de nouveau fâché tout rouge, si les jeunes gens n’avaient ri, tout en se plaignant de la sorte. Il se promit de leur faire pay