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Données par Mlle de Kéralio (Op. cit., p. 55 et 56).

Publiée par Mlle de Kéralio (Op. cit., III, p. 57) et par M. Paulin Paris (Op. cit., V, p. 152).

Jolie pièce sur le mois de mai (publiée par Mlle de Kéralio, Op. cit., III, p. 58), sujet fort goûté de l’époque et qui a inspiré à Christine plusieurs ballades dans lesquelles elle trace, d’après la même facture, des sentiments divers.

L’idée exprimée dans le premier couplet de cette pièce est prise des Métamorphoses d’Ovide (Livre XI, XVIII, Céyx et Alcyone).

Pièce également inspirée d’Ovide.

Préceptes adressés aux jeunes gens qui désirent remplir les qualités requises des honnêtes poursuivants d’amour. Les comparer aux commandements de la chevalerie donnés plus loin dans la ballade LXIV.

Quel est ce personnage dont Christine trace avec esprit le portrait ironique ? Quel est ce chevalier qui se piquait d’aimer les lettres et auquel on reprochait sa médisance et son peu d’ardeur au métier des armes ?

M. Paulin Paris, qui a publié cette ballade (Manuscrits françois, V, p. 155) s’est demandé si elle ne visait pas Guillaume de Machaut. L’hypothèse ne nous paraît pas admissible, ce poète n’ayant pu être le contemporain de Christine, puisque l’époque de sa mort, bien que n’étant pas déterminée d’une façon certaine, ne peut cependant être reculée au-delà de 1380 et que notre ballade n’a certainement pas été composée avant 1394.