date de composition des premières poésies contenues dans ces trois mss., nous fournit une indication certaine pour établir la parenté rapprochée qui existe entre eux. Cette alliance se manifeste sous bien d’autres rapports. Nous en trouvons la preuve dans l’ordre identique suivi pour la transcription des différentes pièces, dans le nombre des ballades de divers propos qui est le même dans les trois mss., dans la forme orthographique des mots, dans la similitude des variantes, et enfin dans certaines lacunes et quelques vers faux qui se trouvent rectifiés dans les mss. A.[1]
Ces divers rapprochements nous ont permis de reconstituer dans le tableau suivant la généalogie probable des mss. contenantes œuvres que nous publions dans ce premier volume :
ORIGINAL | |||||
A1 | A2 | « B » | |||
B1 | B2 | B3 |
- ↑ Voici quelques renvois qui prouvent en faveur de l’excellence du texte donné par la famille A :
Ainsi les vers suivants manquent dans la famille B : Cent Ballades, XI vers 22 à 25, XXIX v. 12 et 21, LXXII v. 22 à 25 ; Virelais, IX V. 10 ; Ier Lai, v. 73 et 74, 77, 208, 213, 241 ; IIe Lai, V. 55, 61, 74 à 76, 212 ; etc.
De plus, les vers indiqués ci-dessous se trouvent justes dans A tandis qu’ils sont faux dans B : Cent Ballades, III vers 5, XV v. 16, XX v. 7, XXIX V. 3, XXXVIII v, 13, XLIX v. 18 ; Virelais. XIII V. 5 ; Autres Ballades, VI v. 6, XII v. 6, etc.
Nous pourrions multiplier les exemples, mais ces indications nous semblent suffisantes pour édifier le lecteur.