Ce ne sera donc que pour mémoire, et afin d’établir une généalogie complète, que nous signalerons les mss. suivants, exécutés vers le milieu du xve siècle et bien inférieurs sous tous les rapports aux deux mss. précédents :
B1 — Le ms. 604 du fonds français, sur vélin, très volumineux (314 feuillets), mais incomplet de plusieurs feuillets, contient la plus grande partie des œuvres poétiques de Christine cependant sa préparation est restée inachevée, la place des miniatures est en blanc et les lettres initiales, destinées à recevoir une ornementation, ne sont même pas indiquées[1]. Il était coté dans l’ancien fonds (Inventaire de 1682) sous le no 7087[1], et provenait de la collection De La Mare no 413.
B2. — Le ms. 12779 (174 feuillets), à peu près de
- ↑ a et b C’est d’après ce ms. inférieur que M. Guichard a donné le texte des Cent Ballades dans le Journal des savants de Normandie
cune façon être considérée comme antérieure à celle du ms. du duc de Berry. Ces recueils contiennent tous deux les Épîtres sur le Roman de la Rose renfermant une pièce datée de la fin de l’année 1407, or nous avons vu que notre ms., figurant à l’inventaire de 1413, a dû être composé entre cette dernière date et 1408, on pourrait tout au plus admettre que les deux mss. sont absolument contemporains, mais comme le ms. de Londres se trouve complété de diverses poésies nouvelles, il est logique d’en inférer qu’il est plus jeune de quelques années que son frère de la Bibl. Nat. (Voy. plus loin ce que nous disons au sujet des ballades de divers propos. Autres Balades § vii, p. xxxvi.)